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Si l'art était conté... - Page 9

  • Nadine et QUE LES BLÉS SONT BEAUX

         Nadine Doyelle, chroniqueuse sur Facebook, à qui j'avais envoyé mon roman l'a lu avec une vitesse remarquable et m'a fait ce matin dans Facebook une jolie chronique :

     

     

    chroniques, que les blés sont beaux, nadine doyelle

     

    Bonjour à tout le groupe 

    Voici mon ressenti sur le livre d’Alain Yvars

    Que les blés sont beaux

    Une belle découverte, à lire impérativement

    Belle journée 

     

    Que les blés sont beaux.
    Alain Yvars
    250 pages
    Sorti le 28/11/2018

     

    Chez Independently published AMAZON.FR

    Quand Alain Yvars et Vincent Van Gogh me contactent pour une demande de service de presse, je dis oui immédiatement ! Car cette proposition est très originale autant par la formule de la demande que par la lecture.

    Pour une fois, je ne procéderai pas comme d'habitude pour écrire mon ressenti. Je vous dirais simplement que ce roman est divisé en 3 parties débutant le 17/05/1890 jusqu'au 27/07/1890. Deux petits mois où Vincent Van Gogh, qui après un séjour dans le sud de la France et surtout après son hospitalisation dans un asile psychiatrique va rencontrer le docteur Gachet à Auvers-sur-Oise sur la recommandation de son frère Théo. À son arrivée dans ce village, il se sent terriblement bien. Il va rester dans ce village pour se ressourcer et laisser parler son cœur, sa tête et ses mains librement dans ses tableaux. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde pendant cette lecture. Un feu d'artifice haut en couleurs a explosé dans ma tête et mon cœur. L'auteur a une plume fluide, son écriture est tellement bien détaillée que l'on a l'impression de tenir ou d'être le pinceau de l'artiste ! On voyage avec Vincent à travers sa peinture, ses pensées, ses peurs, ses délires ou pas, ses rencontres....... Un énorme travail de documentation a été produit par l'auteur. Une écriture pleine d'émotions, de poésie. J'ai été ravie, heureuse de découvrir et de faire la connaissance de Vincent Van Gogh par ce roman. Même si je n'ai pas beaucoup de connaissance dans la peinture. Cela ne m'a pas empêché d'apprécier cette magnifique lecture.
    De plus les bénéfices de la vente iront intégralement à l'association Rêves, je vous donne le lien si vous voulez faire plus ample connaissance avec cette association : http://www.reves.fr/

    A lire absolument. Tout simplement magnifique

     

    Résumé

    Une prémonition ? : « Je voudrais faire des portraits qui un siècle plus tard aux gens d’alors apparussent comme des apparitions » En écrivant cette phrase à sa sœur Wil, le 5 juin 1890, Vincent Van Gogh pouvait-il se douter que son souhait se réaliserait ? Je me suis rendu dans cette petite commune d’Auvers-sur-Oise où la présence de Vincent Van Gogh est toujours perceptible. Je l’ai rencontré. Il est devenu un ami. Je n’ai eu qu’à l’écouter.Tour à tour joyeux, mélancolique, il m’a raconté, au jour le jour, son activité durant les deux mois qu’il a passés dans cette ville où il était venu pour oublier son mal et se soigner. Intarissable, il m’a fait tout partager : ses joies, ses doutes, ses rencontres, sa tendresse pour son frère Théo. Il m’a décrit ses journées occupées à courir la campagne en quête de motifs et de modèles. Au sommet de son art, il peignait parfois plus d’un tableau par jour. Il m’a expliqué sa technique, sa passion pour cette peinture qui lui faisait dire : « Il y a du bon de travailler pour les gens qui ne savent pas ce que c'est qu'un tableau ».

     

    Le lien pour vous procurer ce roman

    Que les blés sont beaux: L'ultime voyage de Vincent Van Gogh

    https://www.amazon.fr/…/…/ref=cm_sw_r_cp_apa_i_3LfMCbS4A4JGH

     

    Ma réponse ce jour :

    Cette chronique m’a beaucoup surpris. 
    Ce roman sur Vincent Van Gogh parle beaucoup de peinture et décrit souvent l’artiste en train de peindre les magnifiques toiles faites à Auvers-sur-Oise.
    Etonnement Nadine, qui dit avoir peu de connaissance en peinture, a parfaitement compris le but de ce livre : faire connaître la vérité de Van Gogh qu’il nous donne durant ces deux mois. Elle a même eu la sensation d’être le pinceau du peintre… 

    Bravo et merci Nadine pour la rapidité et la qualité de cette chronique.

     

  • Eugène DELACROIX écrivain

     

    Journal – 7. Extraits choisis, année 1849

     

     

         Le Salon ouvre ses portes le 15 juin 1949. Delacroix va y exposer une seconde version des « Femmes d’Alger », plus petite que la grande peinture de 1834. Les femmes, présentées dans des poses semblables à la première, sont observées de plus loin dans un effet de clair-obscur se rapprochant de la narration vécue d’une visite du harem par le peintre Charles Cournault en 1832 :  « Lorsqu’après avoir traversé quelque couloir obscur, on pénètre dans la partie de la maison qui leur est réservée, l’œil est vraiment ébloui par la vive lumière, par les frais visages de femmes et d’enfants, apparaissant tout à coup au milieu de cet amas de soie et d’or ».

     

    peinture, delacroix, louvre, journal

    Eugène Delacroix – Femmes d’Alger dans leur intérieur, 1849, musée Fabre, Montpellier

     

     

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  • Eugène DELACROIX écrivain

     

    La mort de Sardanapale

     

     

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    Eugène Delacroix – La mort de Sardanapale, 1827, musée du Louvre, Paris

     

     

         L’artiste reprend son journal en 1847, après l’avoir abandonné durant 23 ans. J’ai donné des extraits du premier journal de l’année 1847 dans mon précédent article. Durant cette période sans journal, nous n’avons pas d’écrits, ce qui est regrettable à mes yeux pour un tableau important « La mort de Sardanapale » peint au cours de l’année 1827.

        Avant de poursuivre le journal dans un prochain article, j’ai voulu aujourd’hui m’arrêter un instant sur cette toile qui ne passa pas inaperçue au Salon de 1827.         

     

     

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  • Eugène DELACROIX écrivain

     

    Journal – 6. Extraits choisis, année 1847

     

    peinture,delacroix

    Eugène Delacroix – Autoportrait au gilet vert, 1837, musée du Louvre, Paris

     

     

         Au début de l’année 1847, Eugène Delacroix se décide à reprendre son journal qu’il avait abandonné en octobre 1824 pour se consacrer exclusivement à son métier de peintre.

        La carrière de l’artiste est à son sommet. Il est mêlé au mouvement intellectuel de son temps et connaît tous les hommes illustres. Dans son journal, écrit dans un agenda, il va parler d’un foisonnement de personnes, dont la plupart vont laisser une place dans le monde de la littérature, de la politique et des arts. Il y traite de tous les sujets : l’art, la littérature, la musique, la nature, la société, l’histoire. Il nous livre l’histoire d’une époque.

     

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  • Eugène DELACROIX écrivain

     

    Journal - 5.  La liberté guidant le peuple, 1830, Louvre

     

     

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         Le 23 juillet 2018 se terminait la grande exposition consacrée au peintre Eugène Delacroix.

        A cette occasion, comme je l’avais déjà fait pour les correspondances de Vincent Van Gogh et Gustave Courbet, j’avais publié une série d’extraits choisis du journal de jeunesse du peintre. Au début de l’été dernier ma publication de ce journal de jeunesse s’arrêtait à la fin de l’année 1824 et l'exposition au Salon de « Scènes des massacres de Scio ».    

       Delacroix a 24 ans lorsqu’il entreprend d’écrire un journal. Il le tiendra assidument durant deux ans de septembre 1822 à octobre 1824, puis cessera brusquement. Il ne le reprendra que 23 années plus tard, sans interruption du 1er janvier 1847 jusqu’à sa mort en 1863. En mars 1854, il note : « Il me semble que ces brimborions, écrits à la volée, sont tout ce qui reste de ma vie, à mesure qu’elle s’écoule. Mon défaut de mémoire me les rend nécessaires. »

     

       Pendant cette période d’absence de journal, l’artiste effectuera un voyage au Maroc en 1832 et peindra nombre de toiles et des décorations pour des salles du Palais Bourbon et de la bibliothèque du Sénat au Palais du Luxembourg à Paris. Je cite quelques toiles célèbres de cette période : « La mort de Sardanapale » (1827) ; « Les Femmes d’Alger dans leur appartement » (1834) ; « Médée » (1838) ; « Madeleine dans le désert » (1845).

       Une des toiles les plus connues du peintre « La liberté guidant le peuple » fut exposée au Salon de 1831. Comme souvent pour les toiles du maître, car cette femme aux seins nus coiffée d’un bonnet phrygien était loin de faire l’unanimité, les critiques furent nombreuses. Le mot « dévergondée » revenait souvent pour qualifier cette Liberté. D’autres s’indignèrent : « Dieu qu’elle est sale » ; « poissarde » ; « fille publique, faubourienne ».

         Dans un prochain article, je publierai à nouveau des extraits choisis du journal de la maturité qui ne reprendra qu'en 1847. Auparavant, je republie aujourd'hui un récit (nouvelle) écrit anciennement se rapportant à ce tableau qui montre une scène des combats qui renversèrent la royauté de Charles X en juillet 1830. Je le présente sous une forme épurée et raccourcie :

     

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  • Les soldes sont arrivés

     

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    Un petit mot rapide pour tous ceux qui aiment Vincent Van Gogh.

    C’est la journée des soldes. Mon roman QUE LES BLÉS SONT BEAUX est disponible GRATUITEMENT en format Ebook jusqu’à ce soir minuit. Qu'on se le dise.

    Peut-être certains d’entre vous seront séduits par cette offre désintéressée que Vincent nous offre généreusement. Je rappelle que l’on peut lire le livre sur liseuses, tablettes, ordis, et Smartphones. J'en oublie peut-être...

     

    INTERESSANT NON !

     

    Alors pas de temps à perdre, il reste encore 10 heures 30 minutes…

    LES COMMANDES        ICI

     

     

  • Une éternelle jeunesse

     

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    Johannes Vermeer – Jeune fille à la perle, 1665, Mauritshuis, La Haye

     

     

         Tout en vous souhaitant une excellente année 2019, je tenais à débuter l’année par un sourire. Pas n’importe lequel, celui de cette jeune femme qui ne cesse de nous éblouir depuis si longtemps et dont on ne se lasse pas.

     

         Une lueur d’espoir vient de s’ouvrir pour les amateurs, comme moi, de très belles images d’œuvres d’art. Le célèbre musée du MAURITSHUIS à La Haye nous offre dorénavant le téléchargement libre en Haute Définition des œuvres de sa collection. Je viens d’obtenir La jeune fille à la perle en HD que je m'empresse de montrer ci-dessus. C’est du très haut niveau… Ne vous en privez pas.

         Le Mauritshuis rejoint ainsi les quelques grands musées dans le monde qui permettent déjà le libre téléchargement en HD de leurs images dont les droits d’auteur sont tombés dans le domaine public. La culture est au prix de la qualité des oeuvres que l'on peut voir et, une nouvelle fois, je cite cette superbe phrase de la National Gallery of Art à Washington :

    Le Musée croit que l'accès accru à des images de haute qualité de ses œuvres nourrit la connaissance, l'érudition et l'innovation, des utilisations inspirantes qui transforment continuellement la façon dont nous voyons et comprenons le monde de l'art.

     

     UNE TRÈS MAUVAISE NOTE : Le musée du Louvre est devenu en 2018 le premier musée mondial en nombre de visiteurs (plus de 10 millions). Malgré cela, il est toujours impossible, sans payer, d’obtenir des images en HD de ses œuvres, ainsi que celles des autres musées français. Personnellement, je n'ai pas encore réussi à en obtenir une, même en payant un prix que l'on ne m'a pas donné. Je réessaierai... 

     

     

         À La vue si touchante de cette Jeune fille à la perle, merveilleuse création de Johannes Vermeer, j'ai tenté de relever mon niveau. Pas facile... Durant les fêtes j'ai écrit le poème qu'elle m'a inspiré et que je vous offre ci-dessous :

     

     

    Bouche humide entrouverte, yeux brillants, 

    Regard caressant.

    Deux perles de lumière rose

    Aux commissures des lèvres, se posent.

     

    La jeune femme me fait face, souriante

    Dans l’éclat de sa jeunesse insolente.

    L’aurai-je dérangée ? 

    Mon rythme cardiaque s’est accéléré.

     

    Son regard croise le mien.

    Il irradie, me retient.

    Son souffle est parfumé,

    Va-t-elle me parler ?

     

    Aériennes, fluides, lisses,

    En glacis superposés, les couleurs glissent

    Vers cette fabuleuse lumière

    Qui n’appartient qu’à Vermeer.

     

    Dans cette figure lumineuse aux contours indécis.

    Galbe de la joue, bouche, nez, semblent imprécis.

    Faut-il compléter les parties manquantes 

    Laissées dans cette peinture fascinante ?

     

    Poussière de perles écrasées,

    Peau douce immaculée,

    Etrange turban exotique dont les plis frémissent,

    À qui appartint-il jadis ?

     

    Qui peut être cette femme troublante

    Une fille de Delft, une jeune servante ?

    Beauté irréelle au visage précieux, fragile,

    Sous son oreille, une perle brille.

     

    Par ce portrait hors du temps

    L’artiste nous transporte habilement

    Bien au-delà de l’apparence,

    Au-delà même de notre propre existence.

     

     

     

  • Le poète de Noël

     

    peinture, Van Gogh, roman Que les blés sont beaux

    Vincent Van Gogh – Portrait d’Eugène Boch, août 1888, Musée d’Orsay, Paris

     

     

         Le 18 août 1888, dans une lettre à Théo, Vincent Van Gogh lui parle d’un ami belge, le peintre Eugène Boch, qu’il a rencontré à Arles :

    « Je voudrais faire le portrait d'un ami artiste, qui rêve de grands rêves, qui travaille comme le rossignol chante, parce que c'est ainsi sa nature. Cet homme sera blond. Je voudrais mettre dans le tableau mon appréciation, mon amour que j'ai pour lui. Je le peindrai donc tel quel, aussi fidèlement que je pourrai [...]. Derrière la tête, au lieu de peindre le mur banal du mesquin appartement, je peins l'infini, je fais un fond simple du bleu le plus riche, le plus intense, que je puisse confectionner, et par cette simple combinaison la tête blonde éclairée sur ce fond bleu riche, obtient un effet mystérieux comme l'étoile dans l'azur profond ».

         Le 31 août, il rajoute dans une lettre :

    « Eh bien, grâce à lui, j’ai enfin une première esquisse de ce tableau, que depuis longtemps je rêve – le Poète. Il me l’a posé. Sa tête fine au regard vert se détache dans mon portrait sur un ciel étoilé outremer profond, le vêtement est un petit veston jaune, un col de toile écrue, une cravate bigarrée. Il m’a donné deux séances dans une seule journée. »

         Ce portrait est, à mes yeux, le plus beau du peintre.

     

     

         Je remercie tous ceux d’entre vous qui ont gentiment répondu à mon appel, et cela me touche, en achetant ma récente publication QUE LES BLÉS SONT BEAUX dont les bénéfices seront reversés, comme je le mentionne dans le livre, à l’association RÊVES venant en aide aux enfants malades.

       Noël approche… Il est toujours possible de passer commande en cliquant sur l’image du roman en haut du blog.

         En ces veilles de fêtes, je sais que les romans historiques sont très recherchés : les choix se portent essentiellement sur les auteurs célèbres que tout le monde connaît et qui monopolisent cette rubrique Amazon dans laquelle l’art n’est guère représenté. Je vous suis donc d’autant plus reconnaissant de votre geste car je suis l’un des très rares auteurs de romans dont le récit est consacré essentiellement à un peintre.

         Je ne peux me retenir de mentionner une courte partie des très belles phrases qui m'avaient été adressées à l'occasion de la première version numérique du livre il y a presque deux ans :

     

    « Alain n’existait plus. J’imaginais Vincent, narrant au fil des jours son retour de Provence, sa première journée auprès de Théo. J’entendais leurs rires près du portrait du Facteur Roulin. J’étais sans doute une petite souris cachée pas loin et qui rêvait des amandiers en fleurs qui ouvraient ce premier chapitre.

    J’ai entendu déjà des historiens de l’art présenter des tableaux… ils savaient tout, ou presque, de leurs auteurs, de leur style, de ce et ceux qui pouvaient leur être comparés. Mais je n’avais jamais vu le peintre leur tenir la main, les guider dans leur analyse jusqu’à les remplacer.

    Et si les larmes sont venues à la page 229, et que je les ai laissé couler, c’est que comme Alain, alors qu’il déposait le point final sur la dernière page du journal de Vincent, je venais de perdre un ami. »

         Encore merci Quichottine. Quel beau commentaire cela ferait sur le site Amazon du livre !

     

     

    TRÈS HEUREUSES FÊTES DE FIN D’ANNÉE À TOUS AVEC UN SAPIN CROULANT DE CADEAUX

     

     

  • Le VAN GOGH nouveau est arrivé

     

    peinture, roman, van gogh, auvers-sur-oise, amazon

     

     

     

        Mon roman « Que les blés sont beaux » est désormais disponible (cliquez sur l’image).

     

         Comme je l’ai signalé dans mon article précédent, il se présente en deux versions :

    • Version numérique format Kindle : 4,99 €
    • Version brochée, 250 pages : 16,50 €

        

        Je suis heureux de voir enfin tout le travail de nombreuses années se concrétiser définitivement sous la forme d’un livre.

         C’est notre récompense :

    • La mienne bien évidemment,
    • Celle de Vincent Van Gogh qui a bien voulu me conter sa vérité de ses deux derniers mois dans la petite commune d’Auvers-sur-Oise. Je pense qu’il aurait apprécié cette histoire qui est la sienne,
    • Celle d’enfants gravement malades que les bénéfices résultant de la vente de ce livre reversés à l’association Rêves aideront à s’évader de leur monde de douleur et à reprendre confiance en l’avenir.

     

         Certains d’entre vous ont déjà lu le roman plus ou moins partiellement et sous une autre forme - je pense à ceux qui me suivent depuis le début du blog comme Richard ou Fan, ou Quichottine plus récemment - finalement peu l’ont lu dans son intégralité.

         Pour ceux qui le feuillèteront en entier, j’accueillerais avec grand plaisir sur le site Amazon ou sur le blog (ou les deux), vos remarques et commentaires, positifs ou négatifs, résultant de ces lectures.

     

         Merci par avance et bonne lecture.

     

     

  • VAN GOGH donne sa vérité

     

    écriture, roman, van gogh, édition

    Vincent Van Gogh – Rue d'Auvers, 1890, Ateneum, Helsinki

     

     

         L’autoédition de mon roman « Que les blés sont beaux » a été envoyée ce matin. Je ne suis pas mécontent d’avoir réussi à surmonter les difficultés inhérentes à ce genre de projet. Mes amies Quichottine et Emma connaissent bien… Ce fut un combat.

         J’ai dû me résigner, comme je le pressentais un peu, à publier un livre sans pouvoir montrer, à mon grand regret, les tableaux couleur de l’artiste. La publication d’un ouvrage de 252 pages avec intérieur couleur coûtait trop cher.

         Lorsque j’ai démarré ce projet d’autoédition j’avais deux soucis en tête :

         - Réhabiliter la vraie version que Vincent m’a soufflée de ses deux derniers mois de vie à Auvers-sur-Oise. Grâce aux informations contenues dans son importante correspondance avec sa famille et ses amis, et à notre rencontre dans l’ambiance d’Auvers, il a pu me raconter son activité durant ces deux mois : sa recherche, ses joies, ses doutes, ses souffrances parfois. Il m’a parlé de son amour pour son frère Théo qui l’aidait financièrement, et, surtout, m’a expliqué sa technique et son immense passion pour cette peinture que personne ne comprenait.

        - M’inspirer d’une femme généreuse, Quichottine, qui publia l’année dernière le livre « Voyage » fait à plusieurs mains aux éditions The BookEdition.com. Les bénéfices de ce livre furent versés à l’association Rêves qui permet à des enfants gravement malades de réaliser leurs rêves. J’ai décidé, moi aussi, je sais qu’elle en sera heureuse, de donner intégralement tous les éventuels bénéfices de ma publication à cette association afin d’offrir aux enfants malades la possibilité de s’évader un instant de leur monde de douleur.

         La parution du livre pourrait se faire le week-end prochain ou semaine prochaine. Il sera proposé en deux versions : version numérique (tablettes, liseuses, Smartphones, ordinateurs) à 4,99 €, et version papier à 16,50 € qui pourront être commandées sur le site d’Amazon.fr.

         Je vous préviendrai de la parution. Les étrennes approchent. Merci infiniment.

     

     

    Extrait du premier chapitre QUE LES BLÉS SONT BEAUX :

     

     

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  • Commémorations

     

          Un centenaire…

        Déjà 100 ans sont passés depuis la fin des combats de la Grande Guerre… Les célébrations du jour de l’armistice le 11 novembre 1918 ont duré toute la semaine dernière et m’ont imbibé d’images, paroles patriotiques, musiques militaires, chants, défilés, hommages.

         Un sentiment trouble envahit mes pensées… Tous disparus. Les derniers « poilus » de cette époque sont devenus des fantômes.

         Seul le souvenir reste : En ce samedi 1er août 1914 le tocsin avertit la population de la mobilisation générale. La veille Jean Jaurès a été assassiné au café du Croissant à Paris. Le 3 août c’est la guerre. Les français sont confiants, on leur a tellement dit que nous étions les plus forts. « A Berlin ! Il faut reprendre l’Alsace et la Lorraine ! Ce ne sera pas long… Quelques jours seulement… » En ce début d’été ensoleillé, dans un climat d’optimisme les jeunes hommes quittent leurs familles, femmes et enfants, et, « la fleur au fusil », partent, superbes dans leurs casaques bleues et leurs pantalons garance datant de la guerre de 70. Pouvaient-ils se douter…

         Dimanche soir j’ai vu partiellement à la télé le film « Apocalypse » : des archives de la Grande Guerre montraient l’atrocité des combats d’un réalisme effrayant. Le même jour, l’Arc de Triomphe parisien avait réuni autour du Président de la République une soixantaine de chefs d’Etat pour commémorer l’héroïsme, le sacrifice des soldats français morts pour la patrie. La France avait gagné la guerre après quatre années de douleur… L’écrivain académicien Maurice Genevoix allait entrer au Panthéon…

        Pour me changer les idées, j’allume l’ordinateur et décide de faire une recherche dans internet. Je voulais connaître la vision des artistes ayant peint cette guerre. De nombreux tableaux m’apparaissent, mais l'un d'entre eux m’attire l’œil tout particulièrement car je connais bien ce peintre : John Singer Sargent, un artiste essentiellement connu pour ses portraits d’hommes et de femmes, d’une grande virtuosité.

         Le tableau que j’ai devant les yeux est affreux : l’horreur de la guerre dans ce qu’elle a de plus terrible. Des hommes gazés, aux yeux bandés, aveugles, guidés par des soignants, marchent sur une file au milieu d’hommes souffrant atrocement, agonisants ou morts, étendus sur l’herbe.

     

     

    guerre 14, verdun,

    John Singer Sargent – Gazés, 1918, Imperial War Museum, Londres

     

         Chargé par le Comité britannique des monuments aux morts de peindre un tableau sur la guerre, John Singer Sargent s’était rendu sur le front de l’Ouest en juillet 1918 et avait peint cette scène poignante à laquelle il assista : les allemands avaient utilisé du gaz moutarde contre une division d’infanterie du Royaume-Uni pendant la bataille d’Arras.

         On était loin des portraits raffinés habituels de ce peintre.

         guerre 14, verdun, Je repensais à son superbe portrait de Lady Agnew de Lochnaw.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     

    John Singer Sargent – Lady Agnew de Lochnaw, 1892,Galerie nationale écossaise, Edinbourg

     

     

         Un ancien souvenir me revenait en mémoire. Il y a quelques années je voulais voir le site de Verdun, lieu de terribles affrontements en 1916, faisant plus de 700.000 victimes, morts et blessés, françaises ou allemandes. Un enfer… j’étais arrivé à la tombée de la nuit, seul dans cet immense cimetière silencieux. Les multiples croix blanches étaient illuminées par les derniers rayons du soleil couchant. Longtemps, j’étais resté sur place, ému, tellement impressionné.

     

     

    https://www.youtube.com/watch?v=iwrc8yV6MJ8

     

    La chanson de Craonne - 1917

     

     

         Cette chanson m’interrogeait...

       Ces hommes partis pour défendre leur pays, ceux dont les noms s’afficheront éternellement sur les monuments aux morts dans les villes et villages de France, ceux dont les commémorations toute cette semaine ont célébré le patriotisme, ces héros… Ces jeunes hommes qui espéraient vivre un futur, possédaient-ils cet esprit de sacrifice lorsqu’ils montaient, vaillants, à l’assaut des mitrailleuses ? Comprenaient-ils quelque chose à tout cela : la boue, leurs compagnons massacrés à leur côté, bientôt ce serait leur tour... Ils partaient faire la guerre au nom de la France ce beau pays dans lequel ils étaient nés ; ils participaient à une boucherie… Où étaient les responsables de ce drame dans lequel l’humain n’était plus que chair à canon ? : Gouvernements, hiérarchie militaire, industriels…

         Je ne savais plus… J’étais mal…

         Perturbé, j’éteins l’ordinateur.