Auguste Renoir – Paul Durand-Ruel, 1910, collection particulière
« Ce n’est pas un marchand de tableaux c’est un apôtre, un prophète »
Théodore Duret
Lettre à Claude Monet du 29 novembre 1884
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Auguste Renoir – Paul Durand-Ruel, 1910, collection particulière
« Ce n’est pas un marchand de tableaux c’est un apôtre, un prophète »
Théodore Duret
Lettre à Claude Monet du 29 novembre 1884
CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS
Gustave Courbet – L’homme à la pipe, 1849, musée Fabre, Montpellier
« Il faut encanailler l’art. Il y a trop longtemps que vous faites de l’art bon genre et à la pommade. II y a trop longtemps que les peintres, mes contemporains, font de l'art à idée et d'après les cartons. »
CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS
Gustave Courbet – Autoportrait dit Le fou de peur, 1843, Musée National, Oslo
La toile exposée à nos regards, traitée avec un sans-façon rustique, comme le sujet, attestait une insouciance de maître, une ardeur expérimentée ; la tonalité profonde du tableau, le procédé de l’exécutant, ne rappelaient aucune école connue. « Avec un don si rare et si merveilleux, dis-je à ce jeune homme, comment n’êtes-vous pas encore célèbre ? ». « Pardié, répliqua-t-il avec un accent franc-comtois tout champêtre ; moi je peins comme le bon dieu ».
Voilà les premiers mots dont m’a favorisé Gustave Courbet. Il avait, en deux mots, défini son procédé. Cette toile qui illustra ses débuts c’était l’Après-dînée à Ornans.
Delacroix que je trouvai là me dit : « Avez-vous jamais vu de pareil ni d’aussi fort sans relever de personne ? Voilà un novateur, un révolutionnaire, aussi, il éclot tout à coup sans précédent : c’est un inconnu ! ».
Extraits des mémoires de francis Wey - BNF
CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS
Gustave Courbet – Portrait de Régis Courbet, père de l’artiste, 1843, musée du Petit Palais, Paris
20 ans, une beauté physique époustouflante. Il ne sera pas, comme le souhaite son père, polytechnicien, inventeur, notable, ou chef d’industrie. Cette ambition n’est pas à la mesure de Gustave Courbet. Il a soif d’idéal et est bien décidé à mordre la vie et la peinture passionnément.
Projet
Gustave Courbet – Autoportrait, 1852, British Museum, Londres
L’année dernière, j’avais pris beaucoup de plaisir à publier dans le blog quelques extraits de l’exceptionnelle correspondance de Vincent Van Gogh. Mon attention avait essentiellement porté sur les lettres rédigées durant les deux années de son séjour en Provence de 1888 à 1890.
J’ai eu envie de renouveler l’expérience en profitant de cet été mi-figue mi-raisin sur un plan météorologique pour lire la correspondance du peintre français Gustave Courbet. Présenté comme le père de la peinture réaliste au 19ème siècle, sa correspondance couvre une quarantaine d’années, depuis son entrée à 18 ans au collège de Besançon dans le Doubs jusqu’à son décès en Suisse.
Gustave Caillebotte - Autoportrait au chapeau d'été, 1875, collection privée
Paris met l’impressionnisme en vedette cette année !
Après « Les impressionnistes en privé » à Marmottan, je viens de rencontrer Gustave Caillebotte. Pas besoin d’aller loin de chez moi… il se cachait dans son ancienne propriété familiale de Yerres dans L’Essonne à laquelle je m’étonne encore de n’avoir jamais rendu visite.
Les impressionnistes en privé à Marmottan
Claude Monet - Impression, soleil levant, 1873, musée Marmottan, Paris
Le musée Marmottan fête ses 80 ans cette année ! Si vous n’avez rien à faire de spécial, si vous aimez la peinture impressionniste et passez dans la région parisienne, ne foncez surtout pas aux Galeries Lafayette dépenser votre argent. Il y a mieux à faire…
Courez à Marmottan voir la toute nouvelle exposition temporaire : « Les impressionnistes en privé ». J’en reviens… Un bonheur vous attend ! Celui de ressentir, en fin de journée, cette sensation d’éblouissement que vous réservera la visite de ce charmant ancien hôtel particulier proche du bois de Boulogne.
Esperiidae, mon amie suisse, vient de publier sur le site Litterature audio.com le troisième des récits qu’elle m’avait gentiment proposé d’enregistrer.
Raconter la peinture est le thème essentiel des récits publiés sur ce blog. Dans ces courtes fictions, j'ai souhaité faire connaissance avec ces hommes et ces femmes qui ont fait l’histoire de l’art. Ainsi, je les observe peindre et vivre, et tente de porter un autre regard sur ces artistes et leurs œuvres.
Jacques Jordaens – La famille du peintre, 1622, musée du Prado, Madrid
Pourquoi Jacques Jordaens n’a-t-il jamais connu de grande rétrospective de son œuvre à Paris et en France ?
Parmi les trois grands peintres anversois du 17ème siècle, Rubens serait-il le génie, Van Dyck le surdoué mort jeune en pleine gloire, et Jordaens un homme simple, bon vivant, jouisseur volontiers vulgaire dans ses représentations de banquets de famille ?
La France qui possède dans ses musées, notamment au Louvre, de nombreuses toiles du maître, a décidé de rendre à Jacques Jordaens la place qui lui revient parmi les célébrités de la peinture flamande du 17e : plus de 120 œuvres venues du monde entier sont encore actuellement présentes, jusqu’au 19 janvier 2014, au Petit Palais à Paris.
A travers une douzaine de toiles, je montre celles qui me sont apparues les plus représentatives du travail de ce peintre excellant dans tous les types de peinture de cette époque.
Pierre Auguste Renoir - La liseuse, 1876, musée d'Orsay, Paris
Et si vous lisiez…
Je sais ce que vous allez me dire : votre bibliothèque est pleine de livres. Vous aimez leur odeur poussiéreuse, savant cocktail de papiers défraîchis, d’imprimerie vague, de reliures jaunies par le temps. Vous défaillez de plaisir lors de vos recherches dans les rayons, une jouissance ineffable vous envahit lorsque, tournant lentement les pages, vous palpez sous vos doigts la texture de la feuille. Puis… vos livres ont une histoire : des achats coup de cœur sur les quais de la Seine, le Diderot déniché dans le grenier du grand-père, le cadeau du cousin Paul… Bref, vous ne pouvez vous passer de vos compagnons de solitude.
Vous vous demandez alors pourquoi je vous conseille bêtement de lire ? J’y viens…
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