CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS
« En temps ordinaire, il achevait sa soirée aux brasseries, chez « Andler » ou à la « Suisse » ; puis, à l’heure de la fermeture, en été, pendant les nuits tièdes, allait prolonger sa veille sur un banc du boulevard Saint-Michel, où son ombre énorme inquiéta d’abord les sergents de ville, qui finirent par s’y habituer.
[…] Courbet, cette masse engourdie et fruste, avec une vision saine et un bel instinct puissant, a rayonné sur la peinture contemporaine et lui a imposé sa marque.
Il a su garder l’indépendance, la liberté de ses sensations. […] On peut sourire en notant les faiblesses de l’homme ; il faut s’incliner respectueusement devant l’œuvre toujours vivant, toujours fier du maître. »
Gustave Courbet par André Gill
Vingt années de Paris – 1883
André Gill – Caricature de Gustave Courbet, 2 juillet 1870, « L’éclipse »