Vincent Van Gogh - Le Semeur, 1888, Van Gogh Museum, Amsterdam
Très bel été à tous les amateurs d'art.
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Vincent Van Gogh - Le Semeur, 1888, Van Gogh Museum, Amsterdam
Très bel été à tous les amateurs d'art.
Vincent Van Gogh – Marguerite Gachet au piano, 1890, Kunstmuseum, Bâle, Suisse
Furtivement, la jeune fille se tourna vers moi. Ses yeux azur pétillèrent un instant. Elle m’offrit à nouveau son profil.
Je changeai de brosse pour accentuer la pâleur du visage. Les mains furent allongées. Esquissées à peine, elles paraissaient plus légères sur le clavier. La qualité des mains dans mes portraits était essentielle. « Elles sont aussi importantes que l’ovale du visage ou l’expression d’un regard, elles causent, disais-je souvent à Théo ».
Mon travail avançait. Je peignais avec l’entrain d’un Marseillais mangeant de la bouillabaisse. Goulûment…
Le pinceau imbibé de laque géranium borda le haut du vêtement, puis rosit ensuite les plis de la robe dans le frais de la couleur blanche. J’en profitai pour accentuer le rouge de la ceinture avec cette laque déposée pure.
Chaque détail était important. Je ne cessais de tourner autour de Marguerite. « Arrêtez Vincent, cria-t-elle en riant, vous me donnez mal au cœur ! »
Le tableau me satisfaisait. Les contrastes étaient puissants, les couleurs s’équilibraient. Des teintes séparées posées librement sur la robe lui donnaient de la souplesse.
Quelques touches finales achevèrent mon travail.
Extrait du roman « Que les blés sont beaux – L’ultime voyage de Vincent Van Gogh », publié sur Bookelis
Vincent Van Gogh – Tournesols, 1888, National Gallery of Art, Londres
Le tableau de Vincent Van Gogh, une des nombreuses versions de ses tournesols, a été recouvert vendredi dernier de soupe à la tomate par des militants écologistes.
Vincent Van Gogh peignit cette toile dans la « Maison Jaune » où il habitait à Arles durant l’été 1888. Il le destinait à la décoration de la chambre de son ami Paul Gauguin qui arriva à Arles en octobre 1888. La séparation entre les deux hommes survint en décembre de cette même année après une dispute violente qui vit Vincent se trancher le lobe d’une oreille et Gauguin quitter définitivement Arles.
L’année suivante Paul Gauguin demanda à Vincent de lui donner ce tableau qu’il considérait dans un courrier comme un style « Vincent » essentiel. Mais Vincent ne voulut pas lui envoyer. Il écrivit à son frère Théo « Le tournesol est à moi » et le garda.
Durant son séjour à Arles, Gauguin peignit son ami dans un tableau le représentant peignant des tournesols : « Van Gogh peignant des tournesols ».
Paul Gauguin – Vincent Van Gogh peignant des tournesols, 1888, Van Gogh Museum, Amsterdam
Mon ami Vincent Van Gogh a rencontré récemment la poétesse Parme Ceriset dans mon dernier article. Il est encore tout ému, lui le passionné de littérature, du plaisir ressenti en lisant ses poèmes. Avec elle, il partage des étoiles :
FIRMAMENT
« Allongée sous la voûte étoilée,
Dans ma robe de satin noir,
Je contemple la Voie lactée,
Je hume les parfums du soir.
Mes cheveux d’ébène bouclés
Coulent comme une rivière sombre
Dans l’herbe tout juste arrosée
Par les gouttes nacrées de l’ombre.
Au ciel je contemple la danse
Des étoiles du firmament,
S’aiment-elles comme les vivants ?
Non, c’est bien sûr une évidence.
Pourtant elles écrivent des rêves
Inimitables dans le ciel,
Elles impriment à l’encre de sève
Quelques paroles éternelles…
Et quand viennent « le temps et l’heure »,
Quand la nuit remplace le jour,
Les étoiles scintillent en cœur,
C’est leur façon de faire l’amour. "
Vincent m’a rappelé, j’avais oublié…, que Noël approche. Il m’a fait savoir de surtout penser à parler d’un livre qu’il aime bien : QUE LES BLÉS SONT BEAUX.
Il avait écrit ce roman à deux mains avec son auteur : il tenait à faire connaître qu’il avait été heureux durant son séjour de deux mois à Auvers-sur-Oise. Il fallait que la couverture du livre présente une de ses toiles préférées peinte dans la lumière de la Provence : un champ de blés avec un cyprès s'enfonçant dans le ciel.
Tout le long de l’écriture du livre, il répétait souvent : « Il y a du bon de travailler pour les gens qui ne savent pas ce que c’est qu’un tableau ».
« Surtout, dis-leur de penser à mettre mon livre au pied du sapin le 24 décembre prochain » a-t-il insisté. Il sait que les bénéfices du livre sont destinés aux enfants malades aidés par l'association RÊVES.
« Si vous appelez la peinture une poésie muette, le peintre pourra dire du poète que son art est une peinture aveugle » - Traité de la peinture – Léonard de Vinci
Je viens de terminer le recueil de poésie « N’oublie jamais la saveur de l’aube » de Parme Ceriset :
« Ma poésie est à mon image, libre comme l’aube, sauvage et indomptable. Je laisse mes mots respirer et ma plume voler où bon lui semble. Tantôt sans foi ni loi, tantôt structurée, elle a mille rivages, mille robes de pluie, de brume et d’étoiles. Mes vers et mes rimes tourbillonnent en toute insouciance dans des volutes de Voie lactée. Combien de comètes choisissent la voie de leur émancipation, au risque de marcher hors-sentier dans les méandres du cosmos ? » - Avant-propos
Je ne connaissais pas cette poétesse de grand talent. Il se trouve qu’elle a vécu plusieurs années sous oxygène, et, il y a 13 ans, a été sauvée par une greffe des poumons. Ce recueil de poésie m’a véritablement impressionné : dense, superbement écrit, intense, « pépites d’espoir » comme le dit l’auteure, espoir de vie. Une sorte d’immense remerciement : pour son donneur « cet homme qui m’a offert son souffle et que je ne pourrai jamais remercier », pour son compagnon, ses proches « son Éden de sérénité ». Une force s’exprimait : souffrance de l’âme, mélancolie se transformant en renouveau de vie. Cela faisait mal parfois. C’était beau.
« J’ai ouvert un à un les barreaux de la cage
Qui enfermaient mon cœur et mon âme embrumée,
J’ai déployé mes ailes aux vastes paysages,
J’ai humé les nuages et l’air de liberté… »
Comment un fou pourrait-il écrire les deux phrases ci-dessous ?
« Mon pinceau va entre mes doigts comme serait un archet sur le violon et absolument pour mon plaisir. »
« Hier j’étais au soleil couchant dans une bruyère pierreuse où croissent des chênes très petits et tordus, dans le fond une ruine sur la colline, et dans le vallon du blé. C’était romantique, on ne peut davantage, à la Monticelli, le soleil versait des rayons très jaunes sur les buissons et le terrain, absolument une pluie d’or.
Et toutes les lignes étaient belles, l’ensemble d’une noblesse charmante. On n’aurait pas du tout été surpris de voir surgir soudainement des cavaliers et des dames revenant d’une chasse au faucon, ou d’entendre la voix d’un vieux troubadour Provençal. Les terrains semblaient violets, les lointains bleus. J’en ai rapporté une étude d’ailleurs, mais qui reste bien en dessous de ce que j’avais voulu faire. »
Vincent Van Gogh - Autoportrait, été 1887, Van Gogh Museum, Amsterdam
Vincent Van Gogh – Nuit étoilée, 1889, the museum of modern art, New York
UNE MERVEILLEUSE ANNÉE 2020 À TOUS
Un enfant… L’éveil à la vie. Quoi de plus beau. Un monde inconnu s’offre à lui, tellement vaste… Et puis, parfois, quelque chose d’imprévu survient : la maladie. L’entourage, les médecins, aident les enfants dans ce combat contre l’incompréhensible qui les empêche d’être heureux. Ils ont des projets. Ils rêvent…
Une association s’est donnée pour mission de réaliser les rêves de ces enfants très gravement malades. Leur offrir la possibilité de s’évader d’un monde de douleur, réaliser leurs rêves, vivre des expériences inoubliables leur permettant de reprendre confiance en l’avenir, tel est le but de l’association Rêves. (http://www.reves.fr/)
J’ai publié en 2019, en autoédition libre, mon roman QUE LES BLÉS SONT BEAUX : L'ultime voyage de Vincent Van Gogh. Les bénéfices procurés par sa vente sous forme de livres brochés ou ebooks ont été reversés à la fin de l'année 2019 à l’association Rêves. C’était peu mais j’espère faire mieux en 2020 avec une nouvelle publication qui va sortir en janvier : Un recueil de nouvelles : CONTER LA PEINTURE. En couleur, cette fois. J’en parlerai bientôt.
JE REMERCIE tous les lecteurs qui ont lu mon livre écrit à deux mains avec Vincent Van Gogh. Ils m’ont offert tout au long de l’année 2019, leur soutien pour le faire connaître sous la forme de chroniques ou critiques qui m’ont beaucoup touchée.
Vincent Van Gogh - enfant avec orange, 1890, Winterthur, Suisse
Tout le monde sait que Vincent aime les enfants. Ce matin, il a repensé à son enfance et s'est souvenu que Noël arrivait.
Avec un peu d'avance, il s'introduit chez vous pour vous offrir à partir de ce matin le téléchargement GRATUIT, durant 5 jours en format Ebook, de son roman QUE LES BLÉS SONT BEAUX : L'ultime voyage de Vincent Van Gogh.
Son offre se terminera jeudi prochain 19 décembre au matin.
Il vient également de me faire savoir qu'il venait de faire un petit don à l'Association Rêves qui aide les enfants très malades en leur permettant de s'évader ailleurs le temps d'une journée .
Alors, à vos tablettes, liseuses, ordinateurs ou smartphones.
Pour obtenir l'Ebook il suffit de cliquer ICI
Comme Vincent est heureux !
J’ai envie de consacrer cet article de rentrée à une magnifique critique de mon roman QUE LES BLÉS SONT BEAUX reçue en plein mois d’août sur le site littéraire Babelio. Elle m’a touché car elle venait d’une véritable artiste.
Je me permets de présenter Maryna dont le parcours m’a surpris car elle est pianiste, poétesse, et utilise les mots de la langue française avec une maestria étonnante :
Née à Odessa (Ukraine), Maryna Uzun vit en France depuis 1997. Elle est pianiste concertiste, lauréate de la Fondation Cziffra et enseigne le piano classique à Prizma. Elle a appris le français en autodidacte et par amour. Un de ses textes a été retenu pour l’anthologie Le goût d’Odessa (2005, Mercure de France).
Bibliographie : 2 romans (Le Voyage impaisible de Pauline, Les silences d'Isis), poésies
Un très court extrait, ci-dessous, de sa présentation dans Babelio de son dernier livre : « Souviens-toi de ton Odessa suivi d’autres poèmes »
Comment changer de ton sans même faire un bond ? Je change de démon : je pense à Odessa ! Et j'entends des accords : l'alpha et l'oméga. Parce qu'avec ma terre, avec mon Odessa, j'ai coupé le contact sans couper le cordon. Je change de cantor, je change de temps fort, je comble des temps morts, je vais jusqu'aux transports. Je pense à mes mentors, les mouettes du vieux port, même au conservatoire, oui, qui m'a fait tant croire. Car avec le recul, l'amour ne fait qu'accroître…
Voici sa critique de mon roman :
Ce livre est pour ceux qui vont au musée pour y chercher de l'oxygène.
Vous n'allez pas le croire : on me l'a offert pour ma fête sans que je suggère quoi que ce soit ! Mais cette coïncidence se révèle moins rare quand on me connaît car j'adore lire sur les grands artistes et la peinture est pour moi une source d'émerveillement infini.
Donc je devais le lire, cela ne pouvait pas être autrement ! Je devais le lire pour son grand luxe de détails et parce que je suis très friande de belles descriptions. Et là, l'écriture d'Alain Yvars a quelque chose de magique : je ne sais pas par quelles associations d'idées les couleurs de Van Gogh défilaient constamment devant mes yeux pendant ma lecture. Le jaune, le violet, le bleu… Je me suis baignée, je me suis noyée dans cette beauté. J'ai particulièrement apprécié le réalisme du livre. La nature est là, on la respire, elle donne faim, le grand air, ça creuse ! Une grande toile, ça creuse…
C'est un Van Gogh intime avec ses hésitations, ses peurs, ses ivresses. Alain Yvars entre totalement dans le processus de création, il connaît bien plus de choses sur son héros que ce qu'il nous raconte. Il invente car il le faut pour aller toujours plus loin dans son amour pour ce génie. Humanité et divinité d'un artiste. C'est cela le thème de cette oeuvre pour moi.
C'est un livre si réussi que je me demandais qu'est-ce que ce serait s'il s'agissait non de Van Gogh mais de Vermeer, le peintre préféré d'Alain ? ! Mais Tracy Chevalier l'a devancé. Quoiqu'il n'est jamais trop tard si le romancier change le point de vue…
Pour résumer, c'est un livre où j'ai trouvé de l'oxygène et de l'inspiration. Un livre après lequel le pinceau est devenu encore plus vivant pour moi. C'est beau et triste à la fois, la fragilité de l'artiste, une sensation de perte d'un être cher qu'on éprouve à la fin. Un sentiment d'humanité qui monte en nous, une envie d'être plus attentifs à chaque instant de vie, aux êtres qui nous entourent. Ce livre, tout en étant un roman, fait étrangement vibrer l'instant comme un haïku.
Encore merci Maryna
Vincent Van Gogh – Portrait du docteur Gachet, 1890, collection particulière
Dans un précédent article, j’ai déjà fait connaître deux excellents blogs littéraires qui présentaient l’art et l’histoire dans les romans :
BALLADE AU FIL DE L'EAU : https://www.cathjack.ch/wordpress/
LE CLUB DU ROMAN HISTORIQUE : https://romans-historiques.blogspot.com/
Aujourd’hui, j’ai eu, à nouveau, le plaisir de recevoir une chronique pour mon roman QUE LES BLÉS SONT BEAUX. Ce blog littéraire passionnant est entièrement consacré à la fiction historique sous toutes ses formes.
Nous avons du mal à revenir sur terre après ce voyage dans le temps offert par ce blog:
HISTOIRE ET FICTION : https://histfict.fr/
La fin de la chronique :
J’AI AIMÉ…
Vous allez vous lasser, mais je dois aussi vous présenter deux autres blogs épatants qui, eux aussi, m'ont envoyé une chronique dans la semaine.
J'ai aimé la présentation amusante du premier, sans oublier tout ce qu'il contient:
LES LECTURES DE CANNETILLE : https://leslecturesdecannetille.blogspot.com/2019/06/yvars-alain-que-les-bles-sont-beaux.html
BIENVENUE
"Jamais sans un livre", ce pourrait être ma devise.
Ces livres, ils sont une dizaine, chaque mois, à venir traverser ma vie, laissant un sillage qu'il me tient à coeur de préserver et de partager. J'ai une manie : telle ces gourmands qui ne peuvent se retenir d'engloutir toute la boîte de chocolats, dès qu'un livre me plaît, c'est toute l'oeuvre de l'auteur qu'il me faut savourer.
Je serais heureuse et fière de vous donner envie de picorer dans ces pages. Qui sait si, un jour, vous aussi, vous ne finirez pas toute la boîte de chocolats ?
Bonne lecture, et merci d'avance pour vos commentaires et partages.
Cannetille
Le deuxième blog que je présente m'a adressé une chronique étonnante. Vous allez penser qu’il a été rédigé par une personne spécialiste de l’art… Erreur ! Il s’agit d’Alexiane, qui tient un blog littéraire. Cette chronique est fort bien documentée sur Vincent Van Gogh et sa peinture et, en plus, est agrémentée de tableaux de Vincent.
MARMITTE AUX PLUMES
http://marmiteauxplumes.com/que-les-bles-sont-beaux-dalain-yvars/
Il ne faut pas m’en vouloir mais en ce moment c’est un peu la panique.
Je suis bluffé et admiratif par la qualité des chroniques, toutes différentes, qui me parviennent. Elles sont d’un niveau auquel je ne m’attendais pas. Une chose réunie toutes ces blogueuses : elles ont énormément de talent. Leurs chroniques sont d’une grande utilité. C’est un gros travail, que je ne connaissais pas, de lecture, de recherche, de présentation, d’imagination, qui m’étonne à chaque fois. Tout cela pour l’amour des livres et des auteurs.
Vous êtes fantastiques mesdames.
"Pourvou qu'ça doure !"
Je viens de recevoir ce matin un superbe commentaire de Catherine, chroniqueuse littéraire :
https://www.cathjack.ch/wordpress/?p=8396
Un grand talent et une solide argumentation. Je n'aurais pu faire mieux et vous laisse juger la qualité de cette chronique.
Vincent Van Gogh – Autoportrait au chevalet, 1887, Van Gogh Museum, Amsterdam
C’est parti.
Vincent Van Gogh, toujours aussi généreux, a le grand plaisir de vous annoncer qu’il vous offre son roman QUE LES BLÉS SONT BEAUX : L'ultime voyage de Vincent Van Gogh.
Il est téléchargeable GRATUITEMENT en format Ebook à compter de ce jour.
J'ai cru un instant ce matin qu'Amazon avait oublié cette offre programmée par Vincent pour le 23 avril 00:00 heures. Finalement je m'aperçois qu'il s'agit de 00:00 heures PDT (Pacific Daylight Time) soit 09:00 heures en France.
Il est donc, à l'instant, 00:00 heures PDT. L'offre se terminera samedi prochain 27 avril à 23:59 PDT soit 09:00 en France.
Je rappelle que le livre se lit facilement sur les tablettes, liseuses, ordinateurs et smartphones.
Vincent serait heureux de partager son récit avec de nouveaux lecteurs.
Un seul CLIC et le livre est chez vous : ICI