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  • Van Gogh écrivain : Arles - 12. 1 avril/8 mai 1889

     

    CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS

     

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    Vincent Van Gogh –  Vergers en fleurs avec une vue d’Arles, avril 1889, Neue Pinakothek, Munich

     

          Vincent Van Gogh est soigné à l’hôpital d’Arles. Il retourne souvent voir sa « petite maison jaune » dans laquelle il a laissé une partie de ses rêves. Sur les conseils du docteur Rey et du pasteur Salle, il finit par prendre un appartement de deux petites pièces beaucoup moins spacieux que son ancien atelier. Il se sent mieux et peint dans l’hôpital ou dans la campagne environnante : « Mais par moments il ne m’est pas tout à fait commode de recommencer à vivre car il me reste des désespérances intérieures d’assez gros calibre. »

     

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  • Van Gogh écrivain : Arles - 11. janv./fév./mars 1889

    CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS

     

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    Vincent Van Gogh –  Autoportrait avec l’oreille bandée et pipe, janvier 1889, Collection Niarchos

     

          Terrible fin d’année 1888 pour Vincent Van Gogh ! : dispute avec son ami peintre Paul Gauguin et départ de celui-ci, mutilation de son oreille, venue de Paris en urgence de son frère Théo, séjour à l’hôpital en proie à un délire furieux, projet d’atelier du Midi anéanti. 

          Vincent sort de l’hôpital et rentre chez lui le 7 janvier. Le 9 janvier, il reçoit un faire part de fiançailles de son frère : Theodorus Van Gogh avec Johanna Bonger. Vincent n’a jamais rencontré la jeune femme originaire d’Amsterdam.

          La santé du peintre, tout au long du premier trimestre de l’année 1889, va être très perturbée : crises, hallucinations, grande fatigue.

          Il tient toujours à l’amitié de Gauguin qui lui demande un tableau de « Tournesols ». Malgré tout, il écrit à Théo : « Moi qui ai vu Gauguin de très très près, je le crois entraîné par l’imagination, par de l’orgueil peut-être, mais assez irresponsable. »

          La peinture lui manque : « Tout le monde aura peut- être un jour la névrose, le horla, la danse de Saint-guy ou autre chose. Mais le contrepoison n’existe-t-il pas ? dans Delacroix, dans Berlioz et Wagner ? ». Manquant de modèle, il va peindre cinq fois madame Roulin, la femme de son ami facteur.

          En date du 16 mars 1889, Théo s’inquiète fortement de l’état de son frère qui doit faire un nouveau séjour à l’hôpital d’Arles : « J’apprends que tu n’es pas encore mieux, ce qui me cause du chagrin. Je suis navré de savoir que maintenant que j’aurai probablement des jours de bonheur avec ma chère Jo, tu auras justement de bien mauvais jours. ». Théo doit se marier le 17 avril. Jamais son amour pour son frère ne s’est mieux exprimé que dans cette affirmation : « Tu as tant fait pour moi… »

      

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  • Van Gogh écrivain : Arles - 10. Nov./déc. 1888

    CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS

     

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    Vincent Van Gogh –  Ecolier Camille Roulin, nov. 1888, Museu de Arte, Sao Paulo

     

              En ce mois de novembre, dans plusieurs de ses lettres à son frère Vincent, Théo s’inquiète constamment pour sa santé : « Tu dois avoir trop travaillé et oublié par là de soigner ton corps comme il faut. » ; pour ses problèmes financiers malgré les envois réguliers d’argent qu’il lui fait : « Quel financier tu fais ! Ce qui me chagrine, c’est qu’avec tout cela tu te trouves toujours dans la misère parce que tu ne peux pas t’empêcher de faire pour les autres. J’aimerais bien te voir plus égoïste jusqu’à ce que tu sois en équilibre. »

          Théo veux persuader Vincent que son frère est pour lui un associé : « Tu peux si tu veux faire quelque chose pour moi, c’est de continuer comme par le passé et nous créer un entourage d’artistes et d’amis, ce dont je suis absolument incapable à moi seul, et ce que tu as cependant créé plus ou moins depuis que tu es en France. »

     

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  • Van Gogh écrivain : Arles - 9. Octobre 1888

     

    CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS

      

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    Vincent Van Gogh – Portrait de la mère de l’artiste, oct. 1888, The Norton Simon Museum of Art, Pasadena

     

     

            Nous sommes à la veille de l’arrivée du peintre Paul Gauguin à Arles. Le soin que Vincent a mis à préparer la maison jaune pour que Gauguin la trouve agréable montre l’importance qu’il attache à cette venue : la solitude lui pèse et une présence amie lui est devenue indispensable.

          Celui qui va arriver est le peintre avant-gardiste qu’il admire, un maître qui, en Bretagne, s’est déjà entouré de nombreux disciples.

          En face de cette affection et admiration, les préoccupations de Paul Gauguin sont différentes, essentiellement commerciales. L’union de l’orgueilleux Gauguin, passionné d’exotisme et de primitivisme, et le romantique Vincent, précurseur de l’expressionnisme, sera-t-elle durable ?

     

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  • Van Gogh écrivain : Arles - 8. Septembre 1888

     

    CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS

     

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    Vincent Van Gogh – Saules au coucher de soleil, automne 1888, Kröller-Müller Museum, Amsterdam

     

              L’influence du mistral fut certaine sur Vincent Van Gogh. Sa violence se décupla quand il se vit aux prises avec le fougueux vent de Provence. Pas de temps à perdre, peindre vite, en touches brutales, heurtées, mais sûres ; impossibilité de « peloter » le motif, comme disent tous les peintres, à la manière de Renoir. Pas de caresses ; des coups de brosse sautant sur les courtes accalmies. Et défendre encore son chevalet, sa toile, tout cela qui gémit et menace à toute seconde de s'abattre sous les cinglantes lanières de la tempête ! Il écrit à son frère Théo : « Je t'ai déjà dit que j'ai toujours à lutter contre le mistral, qui empêche absolument d'être le maître de sa touche. De là le « hagard » des études. »

                                                                     Gustave Coquiot

     

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  • Van Gogh écrivain : Arles - 7. 16 au 31 août 1888

     

    CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS

     

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    Vincent Van Gogh – Wagons de chemin de fer, août 1888, Fondation Angladon-Dubrujeand, Avignon

     

          Vincent eût cru constamment au feu central de la Terre, qu'il n'eût pas davantage enflammé ses toiles. Même quand elles présentent, relativement, une apparence de repos, elles brûlent. Elles brûlent de leurs couleurs pures, comme rajeunies, comme vives, ou comme, parfois, cendrées ; mais, chaque fois, elles jaillissent d'un foyer incandescent. On les a comparées souvent à des pierreries ; c'est une sottise. Elles ne projettent pas d'éclairs, elles sont embrasées intérieurement, uniformément.

                                                                               Gustave Coquiot

     

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  • Van Gogh écrivain : Arles - 6. 1er au 15 août 1888

     

    CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS

      

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    Vincent Van Gogh – Campement de forains avec caravanes, août 1888, musée d’Orsay, Paris

     

          Le manque de modèles cause des soucis à Vincent qui souhaiterait faire des portraits. Il a fait la connaissance d’un curieux facteur dont la femme vient d’accoucher. « Le bonhomme n’acceptant pas d’argent, était plus cher mangeant, buvant avec moi ». Il fait plusieurs portraits de l’homme, de sa femme et du bébé.  

     

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  • Van Gogh écrivain : Arles - 5. Juin/juillet 1888

     

     CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS

     

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    Vincent Van Gogh – Epis de blé vert, juin 1888, The Israël Museum, Jérusalem

     

          Les mois de juin et juillet de Vincent sont presque entièrement occupés à peindre des champs de blés. C’est la période des moissons et l’artiste travaille inlassablement sous un soleil de plomb.

     

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  • VAN GOGH écrivain : Arles - 4. Mai/juin 1888

    CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS

     

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     Vincent Van Gogh – Le semeur, juin 1888, Kröller-Müller museum, Otterlo

     

     

          Le peintre Paul Gauguin, un ami connu à Paris, est à Pont-Aven en Bretagne et rencontre de grosses difficultés financières. Il a demandé l’aide du marchand d’art qu’est Théo. Vincent nourrit le projet de le faire venir à Arles.

          En juin, Vincent va passer une semaine au bord de la mer Méditerranée, aux Saintes-Maries-de-la Mer. Il revient avec de nombreux croquis de bateaux et de chaumières.

     

     

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  • VAN GOGH écrivain : Arles - 3. Mai 1888

     

    CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS

     

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    Vincent Van Gogh – La maison jaune, 1888, dessin aquarellé, Van Gogh Museum, Amsterdam

     

          Vincent habite dorénavant dans une petite maison louée place Lamartine à Arles. Il occupe la partie de la maison avec les volets verts. Sur la gauche, apparaît le restaurant où il prend habituellement ses repas.

          Il souhaite ardemment que ses amis peintres le rejoignent pour travailler dans une même communauté d’esprit.

     

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  • VAN GOGH écrivain : Arles - 2. Avril 1888

     

    CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS

     

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    Vincent Van Gogh – Arles, verger en fleurs, 1888, Van Gogh Museum, Amsterdam

          

            Malgré le vent violent qui le perturbe certains jours, Vincent peint avec rage les floraisons printanières.

         Fin avril, il loue une petite maison (la maison jaune), place Lamartine, où il installe son atelier. Il prend ses repas au café de la Gare et couche au café de l’Alcazar qu’il peindra plusieurs fois durant son séjour à Arles.

     

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  • VAN GOGH écrivain : Arles - 1. Mars 1888

     

    CORRESPONDANCE  -  EXTRAITS CHOISIS

     

     

     

          Vincent s’est installé à l’hôtel-restaurant Carrel à Arles.

          Il vient de quitter Paris, ses amis, et son frère Théo. Il souffre de la solitude. Le printemps arrivant, il commence à peindre les vergers fleuris.

          Il rêve de la création d’un atelier où des amis artistes le rejoindraient pour une vie de travail en commun.

     

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