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Les Fleurs du Mal

Charles Baudelaire – Poèmes choisis (2ème partie)

 

 

     Je présente aujourd'hui un nouveau choix de poèmes tirés du recueil des Fleurs du Mal. 

 

 

  

Les bijoux – Spleen et idéal, 1857

 

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Zacharie Charles Landelle – Le réveil, 1864, collection privée

 

    Pour ce poème, parmi d’autres, Baudelaire fut condamné en 1857 pour atteinte à la morale publique et religieuse. Ce jugement sera révisé seulement en 1949...   

   En ce premier jour d'octobre 2017, sur Facebook, comme pour ce poème de Baudelaire 160 ans plus tôt, et uniquement à cause de ce superbe tableau montrant une femme dévêtue, mon article a été censuré sur le réseau social. Celui-ci examine si ma publication peut correspondre aux Standards de la communauté ?... Les poèmes de Baudelaire sont donc condamnés une deuxième fois...

J'enlèverai ce dernier paragraphe lorsque Facebook aura accepté mon article... Dans le cas contraire, je considérerais que la censure des poèmes de Charles Baudelaire constituerait une grave atteinte à la liberté d'expression. De ce fait, je cesserais d’exporter les contenus de mon blog sur les pages de ce réseau social qui, par ailleurs depuis que je me suis inscris, ne présente, à mes yeux, que peu d’intérêt en matière d’échanges culturels ou tout simplement à titre purement informatif.

 

 

La très-chère était nue, et, connaissant mon coeur,
Elle n’avait gardé que ses bijoux sonores,
Dont le riche attirail lui donnait l’air vainqueur
Qu’ont dans leurs jours heureux les esclaves des Maures.

Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce monde rayonnant de métal et de pierre
Me ravit en extase, et j’aime à la fureur
Les choses où le son se mêle à la lumière.

Elle était donc couchée et se laissait aimer,
Et du haut du divan elle souriait d’aise
A mon amour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers sa falaise.

Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
D’un air vague et rêveur elle essayait des poses,
Et la candeur unie à la lubricité
Donnait un charme neuf à ses métamorphoses ;

Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
Polis comme de l’huile, onduleux comme un cygne,
Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ;
Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,

S’avançaient, plus câlins que les Anges du mal,
Pour troubler le repos où mon âme était mise,
Et pour la déranger du rocher de cristal
Où, calme et solitaire, elle s’était assise.

Je croyais voir unis par un nouveau dessin
Les hanches de l’Antiope au buste d’un imberbe,
Tant sa taille faisait ressortir son bassin.
Sur ce teint fauve et brun, le fard était superbe !

Et la lampe s’étant résignée à mourir,
Comme le foyer seul illuminait la chambre,
Chaque fois qu’il poussait un flamboyant soupir,
Il inondait de sang cette peau couleur d’ambre !

 

 

Épigraphe pour un livre condamné – Supplément aux Fleurs du Mal, 1861

 

     Très amer à la suite de sa condamnation pour atteinte aux bonnes moeurs, Baudelaire publie cette épigraphe montrant les sentiments qu’il ressent.

 

 

Lecteur paisible et bucolique, 
Sobre et naïf homme de bien, 
Jette ce livre saturnien, 
Orgiaque et mélancolique.

Si tu n'as fait ta rhétorique 
Chez Satan, le rusé doyen, 
Jette ! tu n'y comprendrais rien, 
Ou tu me croirais hystérique.

Mais si, sans se laisser charmer, 
Ton oeil sait plonger dans les gouffres, 
Lis-moi, pour apprendre à m'aimer ;

Ame curieuse qui souffres 
Et vas cherchant ton paradis, 
Plains-moi !... sinon, je te maudis !

 

 

Le crépuscule du matin – Tableaux parisiens, 1857

 

 

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Vincent Van Gogh – Le moulin à poivre à Montmartre, 1887, Van Gogh Museum

 

 

La diane chantait dans les cours des casernes,
Et le vent du matin soufflait sur les lanternes.

C'était l'heure où l'essaim des rêves malfaisants
Tord sur leurs oreillers les bruns adolescents ;
Où, comme un oeil sanglant qui palpite et qui bouge,
La lampe sur le jour fait une tache rouge ;
Où l'âme, sous le poids du corps revêche et lourd,
Imite les combats de la lampe et du jour.
Comme un visage en pleurs que les brises essuient,
L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient,
Et l'homme est las d'écrire et la femme d'aimer.

Les maisons çà et là commençaient à fumer.
Les femmes de plaisir, la paupière livide,
Bouche ouverte, dormaient de leur sommeil stupide ;
Les pauvresses, traînant leurs seins maigres et froids,
Soufflaient sur leurs tisons et soufflaient sur leurs doigts.
C'était l'heure où parmi le froid et la lésine
S'aggravent les douleurs des femmes en gésine ;
Comme un sanglot coupé par un sang écumeux
Le chant du coq au loin déchirait l'air brumeux ;
Une mer de brouillards baignait les édifices,
Et les agonisants dans le fond des hospices
Poussaient leur dernier râle en hoquets inégaux.
Les débauchés rentraient, brisés par leurs travaux.

L'aurore grelottante en robe rose et verte
S'avançait lentement sur la Seine déserte,
Et le sombre Paris, en se frottant les yeux,
Empoignait ses outils, vieillard laborieux.

 

 

A une Malabaraise – Supplément aux Fleurs du Mal, 1857

 

 

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Paul Gauguin – l'esprit des morts continue de regarder, 1892, Albright-Knox Art Gallery ,Buffalo, USA

 

 

Tes pieds sont aussi fins que tes mains, et ta hanche 
Est Large à faire envie à la plus belle blanche ; 
À l'artiste pensif ton corps est doux et cher ; 
Tes grands yeux de velours sont plus noirs que ta chair.

Aux pays chauds et bleus où ton Dieu t'a fait naître, 
Ta tâche est d'allumer la pipe de ton maître, 
De pourvoir les flacons d'eaux fraîches et d'odeurs,
De chasser loin du lit les moustiques rôdeurs, 
Et, dès que le matin fait chanter les platanes, 
D'acheter au bazar ananas et bananes. 
Tout le jour, où tu veux, tu mènes tes pieds nus 
Et fredonnes tout bas de vieux airs inconnus ; 
Et quand descend le soir au manteau d'écarlate, 
Tu poses doucement ton corps sur une natte, 
Où tes rêves flottants sont pleins de colibris, 
Et toujours, comme toi, gracieux et fleuris.

Pourquoi, l'heureuse enfant, veux-tu voir notre France,
Ce pays trop peuplé que fauche la souffrance, 
Et, confiant ta vie aux bras forts des marins, 
Faire de grands adieux à tes chers tamarins ? 
Toi, vêtue à moitié de mousselines frêles, 
Frissonnante là-bas sous la neige et les grêles, 
Comme tu pleurerais tes loisirs doux et francs, 
Si, le corset brutal emprisonnant tes flancs, 
Il te fallait glaner ton souper dans nos fanges 
Et vendre le parfum de tes charmes étranges, 
L'oeil pensif, et suivant, dans nos sales brouillards, 
Des cocotiers absents les fantômes épars !

 

 

Le coucher du soleil romantique – Supplément aux Fleurs du Mal, 1862

 

 

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Eugène Boudin – Scène de plage à Trouville, 1869, musée Thyssen-Bornemisza, Madrid

 

 

Que le soleil est beau quand tout frais il se lève,
Comme une explosion nous lançant son bonjour !
- Bienheureux celui-là qui peut avec amour
Saluer son coucher plus glorieux qu'un rêve !

Je me souviens ! J'ai vu tout, fleur, source, sillon,
Se pâmer sous son oeil comme un coeur qui palpite...
- Courons vers l'horizon, il est tard, courons vite,
Pour attraper au moins un oblique rayon !

Mais je poursuis en vain le Dieu qui se retire ;
L'irrésistible Nuit établit son empire,
Noire, humide, funeste et pleine de frissons ;

Une odeur de tombeau dans les ténèbres nage,
Et mon pied peureux froisse, au bord du marécage,
Des crapauds imprévus et de froids limaçons.

 

  

Lola de Valence – Supplément aux Fleurs du Mal, 1862

 

     Baudelaire était tellement enthousiasmé par la toile d’Edouard Manet qu’il écrivit un court quatrain. Il aurait souhaité que le peintre l’inscrive au pinceau au bas du tableau. Finalement, lors de l’exposition de 1863, un simple cartel mentionnait le quatrain.

 

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Edouard Manet – Lola de Valence, 1862, musée d’Orsay, Paris

 

Entre tant de beautés que partout on peut voir,
Je comprends bien, amis, que le désir balance ;
Mais on voit scintiller en Lola de Valence
Le charme inattendu d'un bijou rose et noir

 

 

Sed non satiata – Spleen et idéal

 

     Ce poème fait partie du cycle que le poète dédia à sa muse et maitresse qu’il connut en 1842 et aima passionnément durant vingt ans. Elle lui inspira ses plus beaux poèmes. Le couple était séparé lorsque Edouard Manet, ami de Baudelaire, peindra cette beauté créole, la « Vénus noire » dont les traits laissent deviner la maladie dont elle est atteinte à cette époque.

     Pour Cendrine - Ma Plume fée dans Paris - qui apprécie tout particulièrement ce superbe poème.

 

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Edouard Manet – Jeanne Duval, maitresse de Charles Baudelaire, 1862, musée des Beaux-Arts, Budapest

 

Bizarre déité, brune comme les nuits, 
Au parfum mélangé de musc et de havane, 
Oeuvre de quelque obi, le Faust de la savane, 
Sorcière au flanc d'ébène, enfant des noirs minuits,

Je préfère au constance, à l'opium, au nuits, 
L'élixir de ta bouche où l'amour se pavane ; 
Quand vers toi mes désirs partent en caravane,
Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis.

Par ces deux grands yeux noirs, soupiraux de ton âme, 
Ô démon sans pitié ! verse-moi moins de flamme ;
Je ne suis pas le Styx pour t'embrasser neuf fois,

Hélas ! et je ne puis, Mégère libertine, 
Pour briser ton courage et te mettre aux abois, 
Dans l'enfer de ton lit devenir Proserpine !

 

 

Commentaires

  • il est surréaliste que FB, qui par ailleurs peut être le vecteur d'horreurs immédiates, puisse en même temps se montrer aussi bégueule que les censeurs du 19e, l'anecdote est pittoresque.

    j'ai passé un bon moment à relire Baudelaire, tes choix de tableaux sont toujours excellents, vas tu publier l'ensemble sur calameo ?
    En lisant "le crépuscule du matin", je me disais qu'on entendrait bien Dutronc en arriere plan : "il est 5 h, Paris s'éveille..."
    Du coup je me suis demandé si Baudelaire avait été mis en musique ; peu de choses populaires, semble t il, à côté d'Aragon, ou Hugo, par ex. Mais je suis tombée sur cet album de Ferré que j'avais oublié, https://www.youtube.com/playlist?list=PLpwUqL0q8iXUwal2mkA8cU-x0AFckuiSv , le connais-tu ?

  • Je viens de laisser une note sur FB pour leur faire connaître ma position par rapport à leur conception de la liberté d’expression. Je les laisse réagir…
    En montrant ces poèmes choisis des « Fleurs du Mal », je n’avais pas spécialement pensé à les publier dans Calaméo. Mais cela pourrait être une bonne idée de les présenter de cette façon dans un recueil. Pourquoi pas…
    Par contre, j’ai acheté ton livre « Ce que chuchotent les toiles » que je connaissais sur ton blog mais que je voulais voir sur papier. Le résultat m’a paru excellent dans cette version couleur accompagnée de tes textes humoristiques que j’apprécie. Cela pourrait m’intéresser plus tard pour une éventuelle édition au profit d’une Association comme « Rêves ». Pour cela, il faudrait faire des bénéfices, ce dont je doute...
    Pour le poème « Le crépuscule du matin », effectivement, la chanson de Dutronc « Il est 5 heures Paris s’éveille » serait parfaite en accompagnement du poème. Cette chanson pourrait presque être réécrite avec les paroles du poète.
    J’ai écouté l’excellente interprétation par Léo Ferré de certains poèmes de l’artiste. Peu de chanteurs semblent avoir tenté de mettre en chanson les « Fleurs du Mal ». Un peu triste peut-être. Seul Serge Reggiani en a fait de très belles interprétations. J’ai rajouté un lien sur « A une passante » publié précédemment.

  • De nombreux musiciens ont mis en musique des poèmes de Baudelaire dès la fin du XIX siècle voir le lien ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mise_en_musique_des_po%C3%A8mes_de_Charles_Baudelaire
    Je connaissais certains poèmes chantés par Léo Ferré mais j'avais un vague souvenir de Catherine Sauvage. Effectivement c'est Gainsbourg qui a composé la musique (il a chanté cette chanson) https://www.youtube.com/watch?v=FyAVDGSSxj4

  • Cher Alain, je pense que si tu avais mis en premier "crépuscule du matin" avec pour illustration un joli tableau de Van Gogh, tu n'aurais pas eu de souci sur FB!! Perso, pour une photo de DIOR ou l'on voit Dior avec de jolies mannequins, FB, c'est repris à deux fois avant de la publier!!!OSCOUR!!! tu as raison, cette passerelle devient négative, mais je l'utilise tout de même par habitude!! Bravo pour ton joli post sur un Beaudelaire que nous aimons tant! et je dois dire que le tableau de Zacharie Charles Landelle – "Le réveil," 1864, est on ne peut plus magnifique et "les bijoux" lui vont à merveille!! Merci Alain Bisous Fan

  • Je reconnais que j'ai fait un peu fait exprès, Fan, de mettre ce beau tableau de Landelle en premier. Il illustrait tellement bien le poème. Je n'ai pas été déçu par le barouf que cela engendre sur FB et ne regrette rien.
    La révolte est souvent salutaire.

  • Il y na quelque chose de pourri au royaume de FB !!

    Quelle aberration !
    Quelle que ce soit la décision que prendra FB, il aura réussi une chose dans cette nouvelle triste affaire : détourner à son seul profit (négatif) les commentaires qui eussent dû porter sur les poèmes que tu nous proposais et les œuvres que tu avais choisies pour les accompagner !!!

  • Baudelaire est à nouveau censuré. Inacceptable !

  • Et donc, me refusant à cette situation de fait, je reviens ici pour, une nouvelle fois, t'écrire que doivent être malaisés tes choix, que doit être difficile de "trancher" pour épingler ou délaisser : voilà tellement d'années que les lisant et les relisant, à l'instar de "La Recherche ..." de Proust, toujours je (re)découvre, au coin d'un vers pour l'un, d'une longue et harmonieuse phrase, pour l'autre, quelque chose de nouveau qui, selon l'état d'esprit du moment, me séduit ou m'émeut ... tellement est éblouissante, dans le chef de ces deux immenses écrivains, la beauté de cette langue française, notre langue, qu'ils nous offrent avec tant de maestria ...

    Tout autre chose : merci d'avoir ressorti du tiroir où je l'avais oubliée la térébrante épigraphe de 1861.

  • Cette langue française est une chance que nous devons préserver. Je ne peux supporter que des censeurs s'approprient le droit, à cause d'un tableau, de supprimer les poèmes de notre immense Baudelaire.
    "Messieurs les censeurs, bonsoir !" avait dit Maurice Clavel en 1971 dans une émission télévisée sur une chaine publique à la suite de la censure d'une partie de son film.
    Il s'agit de la même chose sur FB et je leur adresse la même exclamation.
    Baudelaire était très amer dans son épigraphe pour sa condamnation. J'ai jugé intéressant de la reprendre. Il aurait pu, lui aussi, utiliser la même phrase que Clavel sur un ton plus poétique.

  • A l'attention de Geneviève Barcelo : Ho là, je ne pensais pas que Baudelaire avait inspiré autant de musiciens !
    Très sympa les petites vidéos de Gainsbourg accompagné de Jane Birkin dans des poèmes chantés.
    Je devrais les mettre dans un prochain envoi. Mince, je ne l'avais pas prévu ? Si cela continue le recueil de Baudelaire va finir par y passer en entier...
    Merci Geneviève pour ces informations qui intéressent également Emma.

  • Et il y a mon poème préféré... Bizarre déité, brune comme les nuits... ah ces mots...

    Sublime sensualité, intense féminité, les mots embrasent le métal des bijoux et la nacre des corps.
    Ils tintent dans la tête et au creux du ventre... C'est tout ce que j'aime en l'oeuvre de Baudelaire...
    Merci Alain du choix de vos articles, de ces poèmes magnifiques et merci également pour vos mots déposé sur mon blog. De Carolina à la petite danseuse de Degas, je souscris au clin d'oeil de l'esthète Amateur d'Art Eclairé...

    Ecoeurée je suis par l'attitude de Facebook, ils m'ont fait la même chose cet été alors que je publiais un article et on m'a reproché les femmes dénudées se trouvant à l'intérieur... Cela me fait bouillir...

    Belle soirée à vous, continuons à aimer ce que nous aimons et à le dire!
    Amitiés
    Cendrine

  • Moi aussi je l’aime votre poème Cendrine. Jeanne Duval a du martyriser ce pauvre poète durant ces 20 années passées ensemble. Mais le résultat poétique en valait la peine.
    Tous les poèmes de Fleurs du Mal sont tellement beaux qu’il est très difficile de faire un choix.
    La statue de la jeune fille publiée sur votre blog était tellement belle que j’ai pensé de suite aux danseuses de Degas. De la grâce…
    Facebook est d’une pudibonderie incroyable. Je ne sais si je continuerai. Je ne savais pas que vous étiez aussi sur ce réseau social. J’irai voir.

  • Merci, merci pour la dédicace que vous me faites...
    Oh oui, je l'aime ce poème, sait-on seulement pourquoi on aime tant quelque chose... je suis emportée par les sonorités et l'étourdissante sensualité de ces vers.
    Mon article censuré de cet été...
    Lamentable!
    Rêveries artistiques en bord de mer...
    http://maplumefeedansparis.eklablog.com/reveries-artistiques-en-bord-de-mer-a131182040
    On m'a reproché les tableaux de la fin, j'ai eu droit aussi à des commentaires de gens coincés, d'abrutis censeurs n'appréciant rien de ce que l'art et la vie offrent de beau...
    Bonne soirée Alain et encore merci...
    Cendrine

  • J’avais aperçu votre article au mois d’août. Je suis retourné le voir. Il est superbe et vos tableaux l’illustrent parfaitement. Les nus de la fin sont magnifiques. Je comprends Baudelaire, le corps de la femme a toujours faire rêver les artistes. Sauf Facebook. Savent-ils seulement ce qu’est la beauté et la sensualité ?
    En plus vous avez un deuxième blog qui est très beau également. Je vais m’y inscrire et le mettre en lien sur mon blog. Je vois que vous venez de publier un article sur le livre dans lequel j’ai participé « Voyage » avec Quichottine destiné aux enfants malades. Ce matin, je vais publier moi aussi une présentation de ce livre sur mon blog. J’espère que les lecteurs seront réceptifs et achèteront.

  • J’essaie de trouver des tableaux qui imagent bien chaque poème. Pas toujours facile. Cela donne un peu de couleur, de chaleur, au coté sombre des écrits. En passant par la sensualité…
    Belle journée Cendrine.

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