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Le Clos Normand, un jardin à Giverny - MONET Claude, 1900

 

La maison rose

 

 

 

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     Au moins 300 mètres de queue… Une bonne heure d’attente… J’en étais sûr… Giverny c’est l’enfer !

   Pourtant, je m’arrange toujours pour y aller en semaine. Je repère une journée où la météo est favorable. Le casse-croûte, la bouteille d’eau et c’est parti. Une heure et demie de route, les boucles de la Seine, Vernon, le pont sur la droite qui enjambe le fleuve. Une petite route serpente ensuite directement jusqu’au vaste parking du musée.

     Je suis arrivé sur le coup de midi. La bonne heure… Et voilà le résultat ! Je me retrouve dans une file indéfinie, coincé entre un groupe de scolaires allemands qui me hurlent dans les oreilles et des japonais bardés de caméscopes et appareils photos miniatures. Les gens du « Soleil levant » arborent un sourire zen qui m’irrite.

     Je me résigne à une attente forcée. Des accents américains que je connais bien arrivent jusqu’à moi. Ces américains… Il y a toujours une flopée de touristes américains à Giverny. Ils font coup double : ils visitent le Musée d’Art Américain et se rendent ensuite à la maison de Monet située à peine 200 mètres plus loin.

     Je repense à la photo…

     Il y a un instant, je déambulais tranquillement sur le petit chemin bordé de fleurs qui mène à la maison de l’artiste, lorsqu’une jeune américaine, un reflex Canon en main, m’avait apostrophé dans un français imprécis :

     - Pouvez-vous faire photo devant maison de Monet ?

    Interloqué, je m’étais demandé pourquoi elle était plantée devant une vieille bicoque en ruine. Dans mon meilleur anglais, j’avais essayé de lui faire comprendre son erreur :

     - It is not the Monet’s house ! The good one is one hundred meters over there.

     - Non ! Je suis sûr ! C’est vraie maison !

     La pauvre ! Elle était certaine que la maison de Monet ne pouvait, compte tenu de son ancienneté, qu’être délabrée, au bord de l’effondrement, et non la belle maison soigneusement crépie de rose devant laquelle je poirotais actuellement. Devant son obstination, je n’avais pas insisté, avais saisi l’appareil photo et l'avais immortalisée devant la ruine. De toute façon, le souvenir restera le même et ses futurs enfants ne verront pas la différence sur la photo… Ces américains, je les adore !

     La file a pas mal avancé. J’entre enfin dans le musée, requinqué.

     - Messieurs dames, nous sommes désolés de vous faire savoir que le jardin d’eau est fermé pour travaux. Le ticket de l’entrée n’est valable que pour le jardin de fleurs.

     Un homme en chemisette d’un bleu délavé envoie cette annonce à chaque visage qui s’encadre dans la porte d’entrée. Les japonais n’ont rien compris à l'annonce et sourient toujours béatement. Les allemands se marrent, indifférents.

    Lamentable… J’ai attendu plus d’une heure pour ça…  Dire que je viens essentiellement pour revoir les nymphéas que Monet a immortalisés dans le monde entier... Quand les touristes japonais vont comprendre que l'étang n'est pas accessible, leur sourire va se figer… De plus, ils vont louper le fameux pont japonais…

     La journée commence bien… J’y suis, j’y reste ! Gonflés… ils n’ont même pas baissé le prix de l’entrée ! J’ai envie de taper sur le caissier. Je me retiens et paye.

     Je m’efforce de me calmer et me dirige vers le côté jardin de la maison du peintre.

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     C’est un curieux jardin. Il me surprend à chaque visite. J’en ai vu des jardins : des français réguliers et taillés de près, des « mixed borders » à l’anglaise, des méditerranéens luxuriants, sans compter les joyeux petits jardins de curés. Ce jardin là à une bobine différente des autres. Unique…

241791e440133d87c8e5b1c2ac4eb85c.jpg     Des fleurs de toutes sortes et de tous formats se sont données rendez-vous ici. Les annuelles se mêlent aux vivaces, les fleurs les plus simples fréquentent les variétés les plus recherchées. Dahlias, campanules, rosiers, sauges, soucis, pavots, soleils, marguerites, lys… forment une palette multicolore où toutes les teintes se côtoient de façon un peu désordonnée.

 

     La maison rose rougit sous les lueurs de feux du massif de géraniums à ses pieds. Je descends l’allée extérieure qui mène habituellement à l’étang. J’enrage encore d’être privé des nénuphars et des effets de transparences que le peintre copiait inlassablement.

     La dernière fois que j'étais venu, un alsacien en visite à Giverny m’avait demandé avec un fort accent :

     -  Monet a vraiment souhaité cet étrange jardin ? 

      Je connaissais bien l’historique du jardin. Je répondis sans hésiter :

     -  Il a tout pensé ! Monet était un peintre jardinier, fou de fleurs. C’est l’œuvre d’une vie. Lorsqu’il s’installa ici il y f657a36c3a279dccd2738cc57255bbb2.jpgavait un verger de pommiers que l’on appelait le Clos Normand. Il arracha les arbres et créa son jardin en s’inspirant des traditions de jardins françaises, italiennes et anglaises. Cela donne le résultat original qui est sous vos yeux : un dessin en lignes droites avec des surfaces tirées au cordeau. Des arbustes et rosiers grimpants donnent du volume dans les plates-bandes. Les nombreuses variétés de fleurs posées de-ci de-là apportent la touche de folie de l’artiste… Vous n’aimez pas ? 

     L’alsacien n’avait pas répondu. Son regard explorait le foisonnement floral du décor. Il paraissait un peu perdu. J’insistai :

     - Vous savez, monsieur, les taches de couleurs ne sont pas posées au hasard ! Monet les orchestrait et reproduisait ensuite sur ses toiles toute cette beauté qui l’entourait.

     Mon interlocuteur se tripotait le nez avec application, peu attentif à mes explications. Il semblait pressé de continuer l’exploration du jardin. J’eus le tort de continuer à faire étalage de mes connaissances.

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Claude Monet : Le jardin de Monet à Giverny, 1900, huile sur toile 81 x 92 cm, Paris, Musée d’Orsay 

    

    - L’artiste aimait peindre plusieurs toiles en même temps. Cela lui permettait de saisir les variations de la lumière aux diverses heures du jour. Vous devez sûrement connaître les « séries » qu’il réalisa sur le thème des meules, des peupliers, des matinées sur la Seine et, surtout, ses fameuses cathédrales de Rouen. Ces cathédrales… Il s’est usé les yeux à guetter des journées entières les moindres changements lumineux sur les vieilles pierres du monument ! ».

     L’alsacien peu intéressé par mon discours trop savant m’avait laissé en plan sans le moindre remerciement. Il s’était rapidement éloigné dans le jardin. L’ingratitude humaine…

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Claude Monet : Une allée du jardin de Monet, Giverny, 1901, huile sur toile 80 x 92 cm, Vienne, The Österreichische Galerie

    

      Je contourne le jardin par le bas. Les allées intérieures sont réservées aux jardiniers. Installés devant l’allée centrale, les japonais mitraillent à tout va. Cette large allée est la plus belle du jardin. D’énormes roses grimpantes courent sur des arceaux en formant une voûte qui s’allonge jusqu’à la maison rose au fond. Des capucines orangées enflamment le sol.

     Devant moi, des enfants prennent quelques marguerites. C’est interdit. Le « solitaire de Giverny » les aurait certainement laissé faire. Il aimait les enfants. Savent-ils qu’ils cueillent des fleurs dans le jardin du « père de l’impressionnisme » ?

     J’ai fait le grand to64235c3803712f5c818ae0d543c66133.jpgur et me dirige vers la haute verrière qui servait d’atelier à l’artiste. Dans un poulailler, des volatiles se poursuivent en caquetant.

     Monet apprécierait son jardin aujourd’hui. Hormis les touristes qui arpentent les allées, l’ambiance que j’ai vue sur des photos anciennes est intacte. Le décor a gardé ce côté désuet d'autrefois. J’imagine le vieux peintre assis sur ce banc devant l’atelier, fumant sa pipe en attendant qu’Alice l’appelle pour le repas...

 

     Je sors.

 

Claude Monet : Le jardin de Monet à Giverny, 1895, huile sur toile 81 x 92 cm, Zurich, Collection EG Bührle

     

    Les japonais rassasiés de photos sont en grande discussion sur le terre-plein faisant face du musée. L’un d’entre eux, petit, la figure mangée par de grosses lunettes de myope, s’avance vers moi. Son français est incroyable.

     - Savez-vous où est enterré le peintre Monet ?

     - Oui ! L’artiste repose dans le cimetière du petit village de Giverny. Suivez le chemin jusqu’à l’église à environ 800 mètres. La tombe est face à l’église. Vous la reconnaîtrez, c’est un grand monument sur la droite lorsque l’on monte vers l’entrée du cimetière. Il y a toujours du monde et souvent des fleurs… Vous aimez notre grand peintre national ?

     - Si je l’aime ? Au Japon, Monet est considéré comme le peintre de la lumière. C’est un immense artiste. Nous sommes venus en France exprès pour lui et ses amis impressionnistes. Hier, nous étions au Musée d’Orsay où beaucoup de leurs toiles sont exposées. Quelle émotion ! Notre seul regret est de ne pas avoir vu le jardin d’eau. Les Nymphéas...

     Le petit homme ne savait comment me remercier pour mon aide. Il voulut absolument me prendre en photo pour le souvenir.

   Il partit avec ses amis dans la direction que je lui avais indiquée. Soudainement, il se retourna et courut vers moi.

     - Donnez-moi votre adresse, je vous enverrai la photo !

 

                                                                                                                          Alain

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            
                                                                                                       

     Monet vivra 40 ans à Giverny, de 1883 à sa mort en 1926. Peu après son arrivée, de nombreux peintres étrangers, essentiellement américains, s’installeront au village. La réputation de Monet et surtout les paysages et la lumière changeante de la fe63e906daa67320f07f145c550a0248.gifNormandie les attiraient. 

   Durant une trentaine d’années, Giverny deviendra une importante colonie d’artistes. Monet se plaindra d’ailleurs parfois de ne pas pouvoir faire la moindre esquisse dans la campagne « sans se retrouver entouré de curieux ».

   

 

 

 

 

 

 

Commentaires

  • Je voudrais à défaut d'un don exceptionnel pour la peinture avoir un 'truc' de super héros très à la mode en ce moment dans les séries américaines.J'aimerai le pouvoir suivant.La téléportation immédiate.
    Je me retrouverai dans le jardin enchanteur que tu viens de me décrire. Je verrai de mes yeux les mille couleurs qui ont inspiré Monet et sentirai le parfum des fleurs extraordinaires.
    Merci merci Alain pour ce voyage ...
    J'apprécie vraiment ton talent de narrateur. Tu sais tellement bien créer une ambiance que ...ça y est ...
    la téléportation se réalise...Je suis partie à Giverny.

  • tu as un talent extraordinaire de conteur!!! avec toi je voyage et j'apprends plein de choses! merci de me faire partager tes passions.

  • Merci Edith et Aril
    Mon histoire, faute de ne pouvoir m’étendre plus longuement, est très en retrait dans la description des couleurs avec la réalité visuelle.
    C’est vraiment un jardin unique, à l’ancienne. Tout est mélangé mais avec harmonie. C’est ce qui fait son charme.
    Je suis heureux d’avoir pu vous téléporter à Giverny. J’ai vu récemment le jardin. Il vaut mieux ne pas le visiter en ce moment, car il a souffert des conditions météorologiques de ce printemps. Monet serait vien malheureux...

  • Comme toujours le récit est captivant et bien écrit. Nous avons encore plus apprécié car ayant revisité récemment le musée de l'Orangerie (à l'extrémité des Tuileries) où sont exposés les Nymphéas.
    Il faut d'ailleurs rappeler que c'est à la demande expresse de Clémenceau (ami de Monet) que l'Etat a exposé les Nymphéas dans ce musée.
    Nous attendons avec impatience les nouveaux récits de "Si l'art m'était conté".

  • Tu as peut-être remarqué que, exprès, je n’ai guère parlé des "Nymphéas" que je réserve séparément pour plus tard. Il faut en garder sous la pédale…
    J’ai failli mettre la photo de Clemenceau avec Monet dans son jardin mais je ne voulais pas trop charger. Qu’ils sont beau les « Nymphéas » à l’Orangerie !

  • L'histoire du musée de l'Orangerie et les avatars de la présentation des Nymphéas au cours des décennies vaut aussi le détour, en gros : de la difficulté de faire admettre ce legs par les autorités artistiques de l'époque ... et plus récentes.

  • Tres interessant, j'ai l'impression d'avoir fait reellement cette visite
    bon dimanche

  • Giverny est différent des autres jardins car c'est un jardin de peintre. Lorsque l'on marche dans les allées, on a l'impression de se déplacer sur une palette sur laquelle l'artiste aurait disposé ses couleurs de façon désordonné.
    Bon dimanche

  • Les « Nymphéas » de l’Orangerie sont immenses et très beaux. Monet s’est bouffé les yeux pour faire ce travail à la fin de sa vie.
    Le musée Marmottan à Paris expose de nombreuses toiles de Monet et de ses amis dont plusieurs « Nymphéas » superbes. C’est dans ce musée que se trouve la fameuse toile « Impression, soleil levant » qui « impressionna » tant Louis Leroy le critique du Charivari en 1874.
    Bon dimanche

  • Bonjour, Ce lieu est magique et ton talent de narrateur le met à notre portée. Avec ce que tu nous racontes on a envie de s'y perdre dans ce jardin... ce serait un vrai bonheur, allier mon amour des fleurs à celui d'un peintre et d'une histoire si simple et si touchante. Un jardinier qui joue avec les couleurs des fleurs comme avec celles qu'il met sur sa palette... Avec tes photos et tes mots on se mettrait presque à sa place... le talent en moins. Heureusement qu'il y a des Etres qui savent nous révéler la beauté (en peinture, en musique en littérature...) ils nous réconcilient avec le bonheur de vivre au delà de toutes les mesquineries matérielles de notre quotidien. Ils nous élèvent... Et toi tu es un passeur... Quel beau rôle que tu remplis si bien !
    Merci pour ton passage sur mon blog. J'espère que tu as bien compris que ce n'était pas ma fille qui chantait sur la video... pour le coup ce serait trop beau ! Elle a encore du temps devant elle et beaucoup de travail pour en arriver là ce qui serait formidable et ce que je lui souhaite !

  • Merci pour le « passeur » ! C’est vraiment un mot qui me plait. Passer, transmettre, c’est ce que l’homme fait depuis toujours sans en avoir conscience. Et cela continuera éternellement.
    « Elever ». Décidemment ! J’utilise souvent ce mot également. L’art nous élève, nous permet de voir plus loin. C’est ce qui restera lorsqu’il n’y aura plus rien…
    Désolé pour la vidéo ! J’ai cru que c’était ta fille. La chanteuse me paraissait bien nettement plus âgée mais bon… ces petites vidéos ne sont pas toujours de bonne qualité et sont trompeuses. Et puis le chant n’est pas vraiment ce que je connais le mieux ! Excuse-moi auprès de ta fille qui, je n’en doute pas, a certainement un grand talent. Puisque sa maman le dit… L’intuition et l'amour d’une mère…

  • Bonjour,
    Comme il n'y a pas de lien de contact sur votre blog, pourriez vous me contacter via l'adresse mail du mien - merci.

  • je passais voir si j'allais partir à la decouverte ....vacances sans doute...à bientot

  • Mon œil est peu important. Par contre, celui de Monet… « Monet ce n’est qu’un œil… Mais bon Dieu, quel œil ! disait Cézanne ». Vous devez le sentir courir sur vous lorsque vous marchez dans son somptueux jardin.

  • J'ai vu les nymphéas au musée Marmottan : l'Orangerie était en travaux cette année là. Est-ce les oeuvres de l'Orangerie qui étaient à Marmottan, ou bien la salle est la même pour l'un comme pour l'autre ?
    Marmottan a-t-il une partie des nymphés qui sont présentés de la même façon qu'à l'Orangerie (j'ai vu des photos).
    Pardon de cette ignorance, mais je débute dans le sujet, je suis "tombée" sur vous par hasard et vous me semblez si .... je ne sais pas...... que je pense que vous pourrez m'aider. MERCI

    MC

  • Monet a peint sur la fin de sa vie de nombreuses toiles consacrées aux nymphéas. Il ne faisait pratiquement plus que cela. Les plus importantes était exécutées spécialement pour l’Orangerie.
    Ils donnent les panneaux géants à l’Etat en 1918. Ils seront installés 9 années plus tard dans des grandes pièces de forme ovale. C’est très spectaculaire. Le spectateur semble être entouré d’eau dans cette frise panoramique qui l’enveloppe.
    Le musée Marmottan que vous avez vu (ce musée est un vrai plaisir) possède également des Nymphéas qui proviennent de la donation au musée de Michel Monet de nombreuses peintures de son père. Certains Nymphéas sont présentés comme à l’Orangerie.
    Le motif du rideau de feuillage du saule pleureur (je l’ai repris dans le bandeau de mon blog) à Marmottan figure également sur plusieurs panneaux de l’Orangerie.
    Pour plus de renseignements sur Monet et Giverny vous pouvez également consulter le site http://givernews.com/.
    J’espère vous avoir renseigné.
    Amicalement

  • Bonsoir,

    Mille mercis pour ces précisions, je pourrai à mon tour expliquer le pourquoi de la répartition de ces oeuvres.
    C'est un réel plaisir que de vous lire, vos explications sont claires et passionnantes. Merci pour les personnes comme moi !

    Bonne soirée

    MC

  • salut je me présent voila je m appel nadjm de l algérie je suis un jardinie hamatur pti jardin de début bas tesphoto des jardin vraimen impicable et formidable belle jardin merci pour c est photo voila

  • Bonjour Nadgjm

    Giverny, c’est vraiment beau toute l’année.
    Claude Monet avait créé lui-même ce jardin il y a 80 ans. Il a été reconstitué comme il se présentait à cette époque. Le peintre n’avait plus besoin de sortir pour peindre puisqu’il avait toutes les couleurs de sa palette dans son jardin.
    L’étang aux nymphéas est, lui aussi, superbe.
    Les couleurs des fleurs algériennes sont plus intenses que les nôtres. Le soleil...
    Merci pour la visite.

  • Bonjour Alain

    Je suis alsacienne, et heureusement ils ne sont pas tous comme celui que vous décrivez dans votre reportage!!!

    Je ne sais pas si Claude Monet aurait laissé cueillir les marguerites aux enfants, il en interdisait l'accès à ses propres enfants et leur avait amménagé un coin pour jouer, pas question de courir dans les allées!!

    Je partage la même passion pour ce peintre et jardinier exceptionnel, je suis moi-même artiste peintre en décors, j'aime la période impressionniste plus que toute autre, elle est très riche.

    Merci à vous de nous faire partager cet endroit délicieux.

    Cordialement

  • C’est un magnifique jardin ! J’accepterais facilement que le mien soit aussi beau. Mais quel entretien !
    Je ne savais pas que les enfants de Monet ne pouvaient pas courir dans les allées. Il est vrai qu’il en avait deux et sa nouvelle femme six en 1886 quand il s’installa à Giverny.
    Ah, ces impressionnistes ! Je ne m’en lasse pas.
    Je retourne à Giverny presque tous les ans, dès que, comme aujourd’hui, les beaux jours arrivent.
    L’Alsace, que c’est beau aussi ! Nous avons de la chance de vivre dans ce pays.
    Bon dimanche.

  • Je continue doucement mon exploration de votre blog ... et toujours avec le même plaisir ...

    Je n'ai vu Giverny (deux fois) qu'au printemps. Le jardin de fleurs est bien sûr magnifique, mais je pense que "l'ambiance" du jardin d'eau doit être différente en été ... Ce sera pour une prochaine fois !

    Je ne peux que vous remercier pour les mots et les photos choisies que vous nous offrez ici. On a l'impression de cheminer avec vous dans ce beau jardin !

  • Une lady en balade en balade à Giverny au printemps ! Vous avez lu mon récit à la bonne période. Mais c'est aussi beau l'été.
    Il va falloir que j’y retourne bientôt. Les rhododendrons et azalées éclaboussent de couleurs actuellement. Quel régal ce jardin si poétique !

  • Bonjour Alain,

    Qu'il est bon de flâner "virtuellement" dans le jardin de Giverny en votre compagnie !
    Une balade à Giverny, mon rêve depuis de longues années ...
    J'appréhende la file d'attente.
    Mais avec mes 6 enfants et une épouse qui n'est pas sensible à l'art, mon projet est sans cesse repoussé.
    Sinon aux calendes grecques, tout au moins à l'âge de ma retraite ...
    Bravo pour votre blog. Je vais mettre un lien avec le mien si vous le permettez.

  • Le jardin de Giverny a été reconstitué avec cet aspect un peu fouillis, tout en restant très ordonné, tel que le voyais son créateur : Claude Monet.
    Difficile d’éviter la file d’attente car le coin est très touristique du fait de la célébrité du peintre et du Musée des Impressionnismes situé juste en face. Mais c’est assez rapide et cela en vaut la peine car le fameux bassin au Nymphéas si souvent peint resplendit de reflets irisés.
    Voir le site de Giverny News très bien fait : http://givernews.com/
    Pourvu que la retraite ne soit pas trop loin...

  • Merci pour votre récit et pour l'histoire des jardins.
    Si j'avais eu la chance de vous rencontrer dans une de ces allées, je peux vous assurer que c'est avec grand plaisir que j'aurais écouté vos commentaires... je ne me serais pas comportée comme l'alsacien !!!

  • Je vais assez souvent me ressourcer dans ce jardin à l’ancienne où l’ombre du peintre plane.
    Mes commentaires étaient trop techniques pour cet alsacien... Dommage pour lui ! Heureusement, je n’ai pas perdu mon temps puisque vous en avez profité.
    Vos commentaires sur mes notes anciennes me permettent de les relire avec plaisir. L’épisode de la touriste américaine confondant une vieille bicoque avec la maison de Monet m’a amusé à nouveau.

  • mai 2011 -
    Avec plaisir je découvre votre récit particulièrement vivant de votre promenade à Giverny... en 2007. Vous avez dû y revenir depuis !
    J'ai visité ce jardin il y a peu de temps . Arrivée à 16h30 : aucune queue - En ce mois d'avril ensoleillé, peu de touristes et le jardin s'en donne à coeur joie. Le jardin d'eau est ouvert, quelques personnes flânent, quelques japonais (tout de même!) photographient. "Venez sur ma photo me dit l'une d'elles, ce sera mieux avec un français "!
    Pur bonheur qu'on remporte un peu avec soi dans son appareil photo et en achetant le superbe livre d'aquarelles de F.Moireau vendu au magasin.
    Mon blog en donne quelques traces :lutrin.viabloga

  • Je retourne souvent à Giverny, surtout pour les expositions annuelles du Musée des Impressionnismes.
    Cette période de l’année est la plus belle pour le jardin. De nombreux peintres viennent pour peindre l’étang et se prendre un court instant pour Monet.

  • mervi de mz4zmmener dauxune si jolie promenade:!!!!!!!belle histoire!!!!!!magnifique !!!cublime!!!moi qui na peut guère bouger!!!je voyage!!et cela me fait du bien de partager graceà VOUS de somptueuse beauté de ce peintre que je trouve merveilleux!!j'AIME SA PEINTURE QUI M'EMERVEIILLE!!!MERVI ENCORE DE ME FAIRE REVER!!!OUI IL EST SUBLIME VOTRE BLOG!!!!!BRAVO!!!!!

  • Merci.
    Bon week-end

  • Vous aimez Monet c'est certain
    et vous le contez si bien!!
    je reviendrai lire tout ça avec plus d'application! demain ou après demain...

  • Monet fait partie de mes peintres préférés. Avec ses amis impressionnistes, il a révolutionné la peinture en plein air.
    Ok pour une prochaine visite. Nous aurons l’occasion d’en reparler.

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